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Le Premier ministre jordanien se dit prêt au dialogue avec les islamistes

Le Premier ministre jordanien, Maarouf Bakhit, qui avait violemment critiqué les islamistes vendredi, a déclaré samedi qu'il était prêt à un dialogue avec eux.
"Le Front de l'Action Islamique (FAI) est un segment de la société et nous sommes prêts au dialogue lorsqu'ils le souhaiteront", a déclaré M. Bakhit lors d'un débat avec des sénateurs, assurant "respecter l'opposition", selon l'agence Petra.
Sur un ton inhabituel, M. Bakhit avait accusé vendredi soir les Frères Musulmans de Jordanie de "recevoir des instructions de dirigeants des Frères musulmans d'Egypte et de Syrie" et estimé que leur refus du dialogue signifiait leur choix "du chaos" dans le pays.
Dans la journée de vendredi, de violents heurts avaient opposé à Amman des manifestants réclamant des réformes, dont certains campaient sur une place de la capitale, à des partisans du régime et aux forces de l'ordre, faisant un mort et 130 blessés.
Le gouvernement a "tenté en vain jeudi de contacter des dirigeants islamistes pour leur demander d'intervenir pour évacuer la place (...), car les slogans ont provoqué la colère des Jordaniens fiers de leur allégeance au régime hachémite", a déclaré M. Bakhit.
"Malgré tous nos efforts pour éviter les séditions, les responsables islamistes n'ont pas accepté nos appels de dialogue et préféré l'escalade", a-t-il dit.
M. Bakhit a affirmé que le gouvernement était "engagé à préserver le droit des citoyens à s'exprimer et à manifester pacifiquement", mais qu'il ne pouvait "autoriser des rassemblements dans des lieux qui affectent la vie des citoyens".
A la suite des violences de vendredi, les premières dans le pays depuis le début des manifestations réclamant des réformes politiques et économiques, les islamistes, les partisans de gauche et le groupe "des jeunes du 24 mars" ont réclamé le limogeage de M. Bakhit.
Le Premier ministre jordanien, Maarouf Bakhit, qui avait violemment critiqué les islamistes vendredi, a déclaré samedi qu'il était prêt à un dialogue avec eux."Le Front de l'Action Islamique (FAI) est un segment de la société et nous sommes prêts au dialogue lorsqu'ils le souhaiteront", a déclaré M. Bakhit lors d'un débat avec des sénateurs, assurant "respecter l'opposition",...