L'attaque a eu lieu près d'un poste de contrôle des rebelles à la sortie de Ras Lanouf, un site pétrolier tenu par les insurgés à 300 km au sud-ouest du siège de l'opposition à Benghazi, selon des témoins.
Le docteur Hitham Gheriani a déclaré qu'au moins un missile avait grièvement blessé un homme, sans mettre ses jours en danger, alors que son fils de 13 ans est plus légèrement blessé.
Le père, Salim Hussein Attia, 47 ans, responsable à la raffinerie de Ras Lanouf, a déclaré à l'AFP qu'il était en train d'emmener sa famille vers l'Est, chez des proches, après des combats dans la bourgade voisine de Ben Jawad, reconquise dimanche par le régime libyen, lorsque le raid a eu lieu.
"Nous passions devant la station-service quand soudain nous avons été touchés par une énorme explosion. Dieu merci, ma famille va bien. Mon fils Ahmed n'a eu que quelques points de suture", a-t-il déclaré à l'AFP.
M. Attia a été brûlé et blessé par des éclats du projectile.
Ses deux autres enfants, âgés de 10 et 3 ans, qui se trouvaient aussi dans la voiture, sont indemnes.
Le véhicule, un pick-up, avait les pare-brise cassés et un journaliste de l'AFP a vu des taches de sang à l'intérieur.
De nombreux habitants de Ras Lanouf ont cherché à fuir la ville lundi, par l'est ou par l'ouest, de peur qu'elle ne soit à son tour touchée par les combats qui ont fait au moins 12 morts dimanche à Ben Jawad, à une quarantaine de kilomètres plus à l'ouest.
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