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Paris, Londres et Washington conspirent contre Tripoli (ministre libyen)

Le chef de la diplomatie libyenne Moussa Koussa a accusé lundi soir la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de se livrer à une "conspiration en vue de diviser la Libye".
"Il est clair que la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis prennent maintenant contact avec ceux qui ont fait défection (et sont passés dans l'opposition) dans l'Est libyen", a déclaré M. Koussa lors d'une conférence de presse à Tripoli.
Il faisait référence au Conseil national libyen, mis en place par les représentants de l'insurrection qui s'oppose depuis le 15 février aux forces du colonel Mouammar Kadhafi, et s'est déclaré "le seul représentant de la Libye".
"Cela veut dire qu'il y a une conspiration en vue de diviser la Libye", a ajouté le ministre libyen.
"L'objectif est la division de la Libye. Il n'a aucun doute là-dessus. Sinon, pourquoi les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France contacteraient les sécessionnistes ? Le colonialisme revient. C'est clair", a-t-il dit.
"L'intégrité territoriale (de la Libye) est sacro-sainte. Nous mourrons pour cela. Ces choses-là menacent la souveraineté, l'intégrité et la stabilité de la Libye".
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero a affirmé dimanche que la France saluait "la création du Conseil national libyen", créé dans la ville de Benghazi, bastion de l'opposition dans l'est de la Libye.
La France apporte "son soutien aux principes qui l'animent et aux objectifs qu'il s'assigne", avait-il ajouté.
Dans une interview à la chaîne de télévision France 24 diffusée lundi matin, le colonel Mouammar Kadhafi avait déjà accusé la France d"ingérence" dans les affaires intérieures libyennes.
La Maison Blanche a indiqué lundi qu'elle discutait avec l'opposition libyenne via "plusieurs canaux".
"Nous passons par plusieurs canaux pour discuter avec l'opposition, des groupes et des individus. Nous essayons d'en savoir plus sur ce qu'ils veulent", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney.
La Grande-Bretagne, de son côté, soutient ouvertement l'opposition libyenne depuis le début de l'insurrection mi-février.
Le gouvernement britannique a cependant été contraint de s'expliquer lundi sur le retentissant fiasco d'une mission "diplomatique" secrète, encadrée par des militaires, auprès de l'opposition libyenne.
Par ailleurs, des diplomates français et britanniques travaillent sur un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, imposant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, qu'ils veulent présenter "assez vite", dès cette semaine.
Le chef de la diplomatie libyenne Moussa Koussa a accusé lundi soir la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de se livrer à une "conspiration en vue de diviser la Libye"."Il est clair que la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis prennent maintenant contact avec ceux qui ont fait défection (et sont passés dans l'opposition) dans l'Est libyen", a déclaré M. Koussa lors...