Connelly de Nahr el-Bared : 18 millions de dollars des États-Unis pour la reconstruction du camp

L'ambassade des États-Unis a publié un communiqué dans lequel elle informe de la visite de l'ambassadrice Maura Connelly au camp de Nahr el-Bared, ainsi que du montant des contributions américaines à la reconstruction du camp.
Les États-Unis sont en effet le plus grand contributeur dans la reconstruction du camp de Nahr el-Bared, et leur participation pour l'année 2010 s'est élevée à 20 millions de dollars ; 18 millions alloués à la reconstruction, et 2 pour couvrir les besoins de l'Unrwa en matière de services de santé, de logement et d'éducation auprès des refugiés.
Plus encore, l'Amérique est aussi le plus grand financier de l'Unrwa, et on estime à 115 millions de dollars sa participation pour l'année 2010.
Depuis 2007, 91,8 millions ont été attribués au camp, une petite partie a été employée pour équiper un centre médical provisoire attenant au camp, 66,5 millions pour la reconstruction, 25,4 pour les aides humanitaires.
Maura Connelly avait récemment effectué une visite au camp, et elle s'était réunie avec les membres de la communauté palestinienne et libanaise, ainsi qu'avec les principaux représentants des ONG qui sont sur le site, pour passer en revue les efforts de reconstruction.
L'ambassadrice les a remerciés du soutien qu'ils offrent à tous ceux que la destruction du camp en 2007 a lésés, au niveau humain, social et économique.
Elle a surtout réitéré l'engagement des États-Unis dans le développement et l'amélioration des conditions de vie des jeunes Palestiniens et Libanais au sein du camp.
Madame Connelly a également visité le site sur lequel sera construit le centre des FSI, en charge de la sécurité du camp. Les États-Unis ont offert en addition un programme d'entraînement qui s'est déroulé sur 8 semaines, et qui a concerné 300 officiers des FSI.
Ce programme est destiné à renforcer les compétences des officiers dans l'application de la loi au sein du camp, et il vise surtout créer un partenariat entre les FSI et les membres de la communauté civile, ce qui augmenterait la confiance entre les principaux acteurs.