"Le gouvernement a décidé d'accorder 5.125 permis de travail supplémentaires à des Palestiniens de Cisjordanie, dont 4.000 pour le seul secteur du bâtiment et des travaux publics et le reste dans l'agriculture", a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère.
Actuellement 15.000 Palestiniens disposent d'un permis de travail sur le territoire israélien, tandis qu'entre 10.000 et 15.000 autres Palestiniens sont employés au noir, a ajouté le porte-parole.
Selon lui la décision qui "prend effet immédiatement" a été prise à la demande du ministre travailliste Binyamin Ben Eliezer pour "aider l'Autorité palestinienne à lutter contre le chômage ainsi que le secteur du bâtiment israélien qui manque de bras".
Ces chiffres ne comprennent pas les quelque 15.000 Palestiniens ayant un permis de travail dans les colonies israéliennes de Cisjordanie.
Avant le début de l'intifada, en septembre 2000, quelque 146.000 Palestiniens travaillaient en Israël ou dans les colonies, selon le Fonds Monétaire International. Ils ont été ensuite en grande partie remplacés par des travailleurs immigrés venant notamment de Thaïlande, de Chine, de Turquie et de pays d'Europe de l'est.
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