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Iran: Ankara appelé à démasquer les auteurs du rapt d'un haut gradé disparu

Un influent député iranien a pressé la Turquie de démasquer les "ravisseurs sionistes" de l'ancien vice-ministre iranien de la Défense, Ali Reza Asghari, disparu à Istanbul en 2007, a rapporté dimanche l'agence de presse Fars.
"La Turquie doit révéler les noms des terroristes du Mossad (les services de renseignement israéliens)", a déclaré Alaeddine Bouroujerdi, chef de la commission de sécurité nationale et de la politique étrangère au Parlement iranien.
"Ceux qui avaient eu un rôle dans l'enlèvement de (Ali Reza) Asghari en Turquie doivent être présentés et le crime sioniste sera ainsi démasqué", a ajouté ce député.
La Turquie qui s'est rapprochée ces dernières années des pays arabes et de l'Iran doit accueillir fin janvier les discussions entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne).
Des médias iraniens avaient rapporté vendredi que l'Iran avait demandé l'aide du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon pour connaître le sort d'Ashgari, après des informations de presse sur sa possible mort dans une prison israélienne.
Des responsables iraniens ont multiplié ces derniers jours les déclarations alarmistes sur le sort de M. Asghari après la publication d'un article dans la revue en ligne Eurasia News sur sa possible mort dans une prison israélienne.
L'article en question citait en outre une information d'un journal israélien sur le "suicide" de M. Asghari en prison. Selon Eurasia News, cette information avait été retirée du site du journal en question, le Yedioth Aharonoth, peu après sa publication car elle était sous censure.
Selon des médias occidentaux, M. Asghari avait disparu lors d'un séjour privé en Turquie en février 2007, mais selon sa famille, sa disparition remonte à décembre 2006.
A l'époque, le Washington Post, avait affirmé que M. Asghari avait volontairement fait défection et ferait preuve de "coopération" avec les services de renseignement américains.
La presse israélienne avait quant à elle suggéré que son "rapt" aurait pu être l'oeuvre du Mossad, ce qu'avait démenti vivement le ministre de la Défense de l'époque Amir Peretz.
Un influent député iranien a pressé la Turquie de démasquer les "ravisseurs sionistes" de l'ancien vice-ministre iranien de la Défense, Ali Reza Asghari, disparu à Istanbul en 2007, a rapporté dimanche l'agence de presse Fars."La Turquie doit révéler les noms des terroristes du Mossad (les services de renseignement israéliens)", a déclaré Alaeddine Bouroujerdi, chef de la commission...