La population arabe atteignait à la fin 2010, 4,1 millions dans les territoires palestiniens (2,5 en Cisjordanie et 1,6 dans la bande de Gaza), auxquels s'ajoutent environ 1,4 million d'Arabes israéliens, descendants des Palestiniens restés sur place lors de la création d'Israël en 1948, soit au total 5,5 millions de personnes, selon un communiqué de ce Bureau.
Par comparaison, la population juive israélienne avoisine les 5,771 millions, selon les statistiques officielles israéliennes.
"Le nombre d'habitants palestiniens atteindra celui des habitants juifs à la fin 2014, soit environ 6,1 millions, au taux de croissance actuel", précise le Bureau central des statistiques palestinien, estimant le taux brut de natalité à 32,8 pour mille habitants dans les territoires palestiniens, contre 26,2 en Israël.
En outre, quelque 5,6 millions de réfugiés palestiniens vivent à travers le monde, principalement dans des pays arabes, ce qui porte le nombre total de Palestiniens à 11 millions, selon la même source.
L'argument démographique a souvent été invoqué par les partisans d'une solution à deux Etats, israélien et palestinien, qui font valoir qu'Israël ne peut être à la fois "un Etat juif et démocratique" avec une majorité non-juive.
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon s'y était également référé pour justifier le retrait israélien de la bande de Gaza en 2005, qui assurait une majorité juive pour une vingtaine d'années sur l'ensemble Israël-Cisjordanie, selon les démographes.
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