L'Egypte espère conclure un accord rapide avec l'Irak sur les centaines de millions de dollars que lui doit ce pays à la suite de l'invasion du Koweït en 1990, a affirmé dimanche à Bagdad son ministre des Affaires Etrangères.
"Nous avons des indications qu'il y a une volonté (de la part de l'Irak) de résoudre ces problèmes, et nous espérons qu'un accord rapide interviendra" sur la question des dettes, a affirmé Ahmed Aboul Gheit lors d'une conférence de presse commune avec son homologue irakien Hoshyar Zebari.
Selon lui, il y a quatre types de créanciers concernés par ces dettes: "les travailleurs égyptiens, et c'est notre priorité car ils ont besoin de cet argent", "les compagnies privées, les entreprises publiques" et l'armée egyptienne.
Il existe des divergences entre les deux pays sur le montant des dettes. En mai 2007, le ministre égyptien chargé des Relations avec le Parlement Moufid Chehab avait parlé de 1,6 milliard de dollars, dont 784 millions de compensation pour les Egyptiens qui travaillaient alors en Irak, 553 M USD pour les entreprises publiques et 222 M USD pour le secteur privé.
En revanche, le ministre irakien des Finances Baqer Jaber Solagh avait indiqué au même moment que le montant de la dette n'était que de la moitié.
Avant l'invasion du Koweït, 800.000 Egyptiens travaillaient en Irak, notamment dans l'agriculture et la construction, pour remplacer les Irakiens engagés dans une guerre de huit ans avec l'Iran (1980-1988).
A l'époque, le président Hosni Moubarak avait pris fait et cause pour le Koweït envahi, et Saddam Hussein avait, par mesure de rétorsion, chassé en masse la main d'oevre égyptienne.
De son côté, M. Zebari a indiqué qu'il existait deux comités conjoints pour régler le problème. "Il y a une décision politique de notre part de résoudre le problème, et le Premier ministre Nouri al-Maliki est très soucieux de clore ce dossier".
Le chef de la diplomatie égyptienne a rencontré dimanche M. Maliki et le président du Parlement Oussama al-Noujaïfi. Il doit s'entretenir dans la soirée avec le chef de l'Etat Jalal Talabani.
Durant son séjour, il doit inaugurer officiellement deux consulats d'Egypte, l'un à Bassora (sud) et l'autre à Erbil (Kurdistan).
"Nous avons des indications qu'il y a une volonté (de la part de l'Irak) de résoudre ces problèmes, et nous espérons qu'un accord rapide interviendra" sur la question des dettes, a affirmé Ahmed Aboul Gheit lors d'une conférence de presse commune avec son homologue irakien Hoshyar Zebari.
Selon lui, il y a quatre types de créanciers concernés par ces dettes: "les travailleurs égyptiens, et c'est notre priorité car ils ont besoin de cet argent", "les compagnies privées, les entreprises publiques" et l'armée egyptienne.
Il existe des divergences entre les deux pays sur le montant des dettes. En mai 2007, le ministre égyptien chargé des Relations avec le Parlement Moufid Chehab avait parlé de 1,6 milliard de dollars, dont 784 millions de compensation pour les Egyptiens qui travaillaient alors en Irak, 553 M USD pour les entreprises publiques et 222 M USD pour le secteur privé.
En revanche, le ministre irakien des Finances Baqer Jaber Solagh avait indiqué au même moment que le montant de la dette n'était que de la moitié.
Avant l'invasion du Koweït, 800.000 Egyptiens travaillaient en Irak, notamment dans l'agriculture et la construction, pour remplacer les Irakiens engagés dans une guerre de huit ans avec l'Iran (1980-1988).
A l'époque, le président Hosni Moubarak avait pris fait et cause pour le Koweït envahi, et Saddam Hussein avait, par mesure de rétorsion, chassé en masse la main d'oevre égyptienne.
De son côté, M. Zebari a indiqué qu'il existait deux comités conjoints pour régler le problème. "Il y a une décision politique de notre part de résoudre le problème, et le Premier ministre Nouri al-Maliki est très soucieux de clore ce dossier".
Le chef de la diplomatie égyptienne a rencontré dimanche M. Maliki et le président du Parlement Oussama al-Noujaïfi. Il doit s'entretenir dans la soirée avec le chef de l'Etat Jalal Talabani.
Durant son séjour, il doit inaugurer officiellement deux consulats d'Egypte, l'un à Bassora (sud) et l'autre à Erbil (Kurdistan).
L'Egypte espère conclure un accord rapide avec l'Irak sur les centaines de millions de dollars que lui doit ce pays à la suite de l'invasion du Koweït en 1990, a affirmé dimanche à Bagdad son ministre des Affaires Etrangères."Nous avons des indications qu'il y a une volonté (de la part de l'Irak) de résoudre ces problèmes, et nous espérons qu'un accord rapide interviendra" sur la...
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban
Macron reçoit Joumblatt : la France « pleinement engagée » dans une désescalade au Liban-Sud