Ali Abdallah avait été arrêté il y a trois ans après avoir participé à une réunion politique pacifique. Il fait partie des douze opposants qui avaient signé la « Déclaration de Damas », appelant à un changement démocratique en Syrie. Ces douze opposants avaient été condamnés en octobre 2008 par la cour pénale de Damas à deux ans et demi de prison pour « avoir porté atteinte à l'image de l'État » et « propagé des informations mensongères ». Les onze autres opposants ont depuis été libérés. M. Abdallah a, lui, été maintenu en détention, bien qu'il ait purgé sa peine.
« Au lieu de le libérer, les autorités l'ont déféré devant un tribunal militaire pour des déclarations qu'il a faites depuis sa prison à une agence de presse et qui critiquaient les violations des droits de l'homme durant la présidentielle en Iran, ainsi que pour un article dénonçant la doctrine iranienne de wilayat al-faqih qui confère un pouvoir politique absolu aux religieux », a affirmé HRW. Le 19 septembre, un juge militaire avait inculpé Ali Abdallah pour avoir porté atteinte aux relations de la Syrie avec un autre pays. Le tribunal militaire a confirmé les charges début décembre.
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