"Nous exprimons notre vive préoccupation après l'arrestation de plusieurs journalistes iraniens par les services de sécurité et appelons les autorités à les libérer au plus vite", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, lors d'un point-presse.
"Nous rappelons notre attachement (...) au pluralisme de l'information en Iran, comme partout dans le monde", a-t-il dit.
Trois responsables d'un important quotidien réformateur, Shargh (Orient), ont été arrêtés mardi, selon deux site internet de l'opposition.
Par ailleurs, le bureau à Téhéran d'une chaîne satellitaire en persan, Farsi1, propriété du groupe américain News Corp et de Moby Group, a été fermé et au moins cinq membres de son personnel arrêtés, également mardi, selon le procureur de Téhéran.
Le pouvoir iranien, ouvertement critiqué par l'opposition réformatrice ou modérée depuis la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009, a accentué depuis les pressions sur les médias, arrêtant des dizaines de journalistes, fermant des journaux et multipliant les avertissements.
De nombreux journalistes arrêtés ont écopé de lourdes peines de prison.
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