Il devait rencontrer dans la soirée le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, et lundi le président Abdullah Gül, avaient-on appris plus tôt dimanche de responsables turcs.
Les dirigeants évoqueront "les relations bilatérales, la situation en Palestine et les développements dans la région, en particulier le processus de paix au Proche-Orient", a indiqué un communiqué du service de presse de M. Gül.
Les pourparlers de paix israélo-palestiniens, relancés le 2 septembre à Washington après 20 mois de suspension, sont menacés par la reprise fin septembre de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie occupée, après un moratoire de dix mois.
Pour les Palestiniens, la colonisation vide de son sens la négociation sur les frontières d'un futur Etat palestinien, en créant des faits accomplis irréversibles.
M. Erdogan, dont le gouvernement est issu de la mouvance islamiste, se montre très actif dans son soutien à la cause palestinienne. Mais la dégradation sévère des liens diplomatiques entre la Turquie et Israël, cette année, risque de compromettre le rôle d'intermédiaire que peut jouer Ankara dans la région.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure
« Pourriez pas parler français comme tout le monde ? »...