Des documents diplomatiques diffusés par WikiLeaks confirment les révélations d'Amnesty sur l'implication des Etats-Unis dans un raid aérien qui a fait des dizaines de morts au Yémen, a souligné l'ONG de défense des droits de l'Homme mercredi, réitérant sa demande d'enquête.
"Un télégramme diplomatique a corroboré les images publiées il y a quelques mois par Amnesty, montrant que l'armée américaine a tiré des missiles dans le sud du Yémen en décembre 2009, qui ont entraîné la mort de dizaines d'habitants", a fait savoir l'organisation basée à Londres.
Selon un compte rendu envoyé par l'ambassadeur des Etats-Unis à Sanaa, le président yéménite Ali Abdallah Saleh a déclaré en janvier: "Nous continuerons à faire comme si les bombes étaient tirées par nous, pas vous", lors d'une rencontre avec le général David Petraeus, qui commandait alors les forces américaines au Proche-Orient.
Ce document diffusé par WikiLeaks rapporte que M. Saleh a tenu ces propos après avoir favorablement accueilli une proposition du général Petraeus de ne plus utiliser des missiles de croisière, mais plutôt des bombes de haute précision, larguées depuis des avions, dans la lutte contre le terrorisme.
"Ce télégramme semble confirmer les informations révélées par Amnesty International, montrant que le raid dans la province (méridionale) d'Abyane a été mené par l'armée américaine, pas le gouvernement yéménite", a souligné Philip Luther, vice-directeur d'Amnesty pour le Moyen-Orient.
"Il faut qu'une enquête soit immédiatement ouverte sur la mort de dizaines d'habitants lors du raid aérien d'Abyane, y compris sur l'implication américaine" dans ce raid, a réclamé M. Luther.
"Les responsables de ces meurtres illégaux doivent être jugés", a-t-il ajouté.
En juin, l'ONG avait diffusé des photos montrant, selon elle, des débris d'un missile Tomahawk de fabrication américaine et des bombes à fragmentation ayant apparemment servi dans une attaque le 17 décembre 2009 à Al-Maajala (sud), dans laquelle 55 personnes sont mortes.
"Un télégramme diplomatique a corroboré les images publiées il y a quelques mois par Amnesty, montrant que l'armée américaine a tiré des missiles dans le sud du Yémen en décembre 2009, qui ont entraîné la mort de dizaines d'habitants", a fait savoir l'organisation basée à Londres.
Selon un compte rendu envoyé par l'ambassadeur des Etats-Unis à Sanaa, le président yéménite Ali Abdallah Saleh a déclaré en janvier: "Nous continuerons à faire comme si les bombes étaient tirées par nous, pas vous", lors d'une rencontre avec le général David Petraeus, qui commandait alors les forces américaines au Proche-Orient.
Ce document diffusé par WikiLeaks rapporte que M. Saleh a tenu ces propos après avoir favorablement accueilli une proposition du général Petraeus de ne plus utiliser des missiles de croisière, mais plutôt des bombes de haute précision, larguées depuis des avions, dans la lutte contre le terrorisme.
"Ce télégramme semble confirmer les informations révélées par Amnesty International, montrant que le raid dans la province (méridionale) d'Abyane a été mené par l'armée américaine, pas le gouvernement yéménite", a souligné Philip Luther, vice-directeur d'Amnesty pour le Moyen-Orient.
"Il faut qu'une enquête soit immédiatement ouverte sur la mort de dizaines d'habitants lors du raid aérien d'Abyane, y compris sur l'implication américaine" dans ce raid, a réclamé M. Luther.
"Les responsables de ces meurtres illégaux doivent être jugés", a-t-il ajouté.
En juin, l'ONG avait diffusé des photos montrant, selon elle, des débris d'un missile Tomahawk de fabrication américaine et des bombes à fragmentation ayant apparemment servi dans une attaque le 17 décembre 2009 à Al-Maajala (sud), dans laquelle 55 personnes sont mortes.
Des documents diplomatiques diffusés par WikiLeaks confirment les révélations d'Amnesty sur l'implication des Etats-Unis dans un raid aérien qui a fait des dizaines de morts au Yémen, a souligné l'ONG de défense des droits de l'Homme mercredi, réitérant sa demande d'enquête."Un télégramme diplomatique a...
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