Mme Clinton "devrait démissionner, s'il peut être démontré qu'elle était derrière l'ordre donné aux responsables de la diplomatie américaine d'espionner au sein des Nations unies, en violation des conventions internationales que les Etats-Unis ont signées", a déclaré M. Assange dans un entretien publié mardi par Time Magazine.
Interrogé mercredi matin sur la chaîne CNN, le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs, a affirmé que "ces déclarations sont ridicules et absurdes. Le président a pleinement confiance et admire le travail qu'a accompli la secrétaire Clinton pour promouvoir nos intérêts dans le monde et faire en sorte que notre pays (...) soit davantage en sécurité".
"Je ne sais pas pourquoi l'opinion d'un type qui a un site internet devrait nous intéresser", a encore dit le porte-parole: "notre politique étrangère et les intérêts de ce pays sont bien plus importants que ce seul site internet (WikiLeaks)".
Sur la chaîne ABC, également mercredi matin, M. Gibbs a par ailleurs indiqué que les autorités américaines examinaient leur stratégie vis-à-vis de M. Assange. "Une enquête pénale est en cours sur la fuite et la mise en ligne de tous ces documents", a-t-il rappelé.
Et contre M. Assange lui-même, "notre gouvernement n'exclut rien. Je ne vais certainement pas le faire aujourd'hui", a conclu M. Gibbs.
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