La cérémonie de remise des "Prix internationaux de la liberté de la presse", aura lieu mardi prochain à New York. "Le journalisme peut être une profession mortelle, et pas seulement dans les zones de conflit", a souligné le CPJ dans un communiqué.
Les lauréats sont notamment Mohammad Davari, rédacteur en chef du site d'information iranien Saham News. M. Davari a été condamné à cinq ans de prison après avoir dénoncé des abus, notamment des viols et des cas de torture, commis au centre de détention de Kahrizak, qui a depuis été fermé.
Nadira Isayeva, rédactrice en chef de l'hebdomadaire Chernovik dans la province du Daguestan, dans le Caucase russe, est également récompensée. Elle a dû "affronter le courroux des forces de l'ordre de la région", pour ses articles dénonçant la corruption et la violence dans le nord du Caucase, souligne le CPJ.
Le CPJ a également décerné un prix à un journaliste éthiopien, Dawit Kebede, qui a lancé en 2008 un journal indépendant, Awramba Times, et à un Vénézuélien, Laureano Marquez, auteur et humoriste.