La manoeuvre, prévue mardi, "se tiendra dans tout le pays afin d'améliorer la capacité défensive", a dit Ahmad Mighani, cité par Fars news agency.
Les Etats-Unis et Israël ont régulièrement affirmé, au cours des dernières années, ne pas exclure une frappe militaire contre l'Iran, accusé par les Occidentaux, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
Les dirigeants iraniens, en réponse, ont multiplié les manoeuvres militaires, les annonces de renforcement de la panoplie d'armements du pays, notamment en matière de missiles, et les déclarations affirmant que toute agression contre l'Iran entraînerait un conflit généralisé dans la région et était vouée à l'échec.
Un responsable militaire iranien a indiqué mercredi que son pays testerait "très bientôt" des missiles S-300 fabriqués sur son territoire, défiant ainsi la Russie.
Le 22 septembre, le président russe Dmitri Medvedev avait interdit la livraison de missiles S-300 à l'Iran --un contrat critiqué par les Occidentaux et Israël--, en application d'une résolution de l'ONU sanctionnant Téhéran pour son programme nucléaire controversé.
Il n'était pas clair si ces missiles sol-air seraient testés lors de la manoeuvre de mardi.