Fillon favori pour le remaniement ministériel tant attendu
OLJ / le 11 novembre 2010 à 23h50
Le dernier obstacle au remaniement ministériel a été levé mardi, avec la validation par le Conseil constitutionnel de la loi de réforme des retraites, publiée dans la nuit au Journal officiel, ce qui ouvre la voie à sa mise en application. Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy avait fait de l'adoption de cette réforme, qui repousse de 60 à 62 ans l'âge légal minimal de départ en retraite, le symbole de sa capacité à changer la France. Ferme en dépit d'une très forte contestation et de grèves qui ont failli paralyser le pays en octobre, le président avait prévenu que le remaniement interviendrait dans la foulée de la promulgation de la loi. Le feuilleton du remaniement, annoncé il y a plus de six mois, pourrait donc voir son épilogue dès lundi, avec très probablement la reconduction de François Fillon, en concurrence avec l'actuel ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo, selon des sources gouvernementales et au sein du parti UMP. M. Borloo a toutefois assuré hier n'avoir « pas la moindre information » sur les intentions de M. Sarkozy, au cours d'une conférence de presse. Il a fermement démenti avoir affirmé qu'il ne serait pas nommé à Matignon devant des élus, qui avaient laissé entendre mardi que l'actuel numéro 2 du gouvernement avait jeté l'éponge après plusieurs jours d'un duel hargneux avec le Premier ministre. De son côté, François Fillon, 56 ans, a confirmé début novembre au président son souhait de rester à la tête d'un gouvernement qu'il dirige depuis l'élection de M. Sarkozy en 2007, en vantant son bilan social et en mettant en garde contre des « virages tacticiens ». Si Nicolas Sarkozy multiplie les consultations sans rien dévoiler encore de ses intentions, il a eu ostensiblement mardi des marques de considération pour son chef de gouvernement qui l'accompagnait pour la célébration du quarantième anniversaire de la mort du général de Gaulle, héros du combat de la France contre l'Allemagne nazie. Seule certitude, le nouveau gouvernement devrait être resserré. À ce stade, semble être acté le départ de Bernard Kouchner des Affaires étrangères, qui pourrait être remplacé par la ministre de l'Économie Christine Lagarde.
Le dernier obstacle au remaniement ministériel a été levé mardi, avec la validation par le Conseil constitutionnel de la loi de réforme des retraites, publiée dans la nuit au Journal officiel, ce qui ouvre la voie à sa mise en application. Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy avait fait de l'adoption de cette réforme, qui repousse...
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