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Moyen Orient et Monde - Soudan

« Pas d’alternative à l’unité », affirme Béchir

Le président soudanais Omar el-Béchir a prévenu hier qu'il n'accepterait pas « d'alternative à l'unité » de son pays, à trois mois d'un référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan qui pourrait aboutir à la partition du plus vaste pays d'Afrique. « L'unité est le choix qui prévaudra pour le Sud s'il a la liberté de choisir lors d'un référendum libre et juste. La logique ne conduit le Sud que vers l'unité », a estimé M. Béchir. Le président soudanais a promis un scrutin équitable, tout en ajoutant que la démarcation des frontières avec le Sud était « un facteur décisif dans la conduite d'un référendum juste et libre ». En septembre, le vice-président soudanais, Ali Osmane Taha, avait indiqué devant l'ONU à New York que son gouvernement privilégiait l'unité, mais reconnaissait aussi le droit « du peuple du Sud de choisir autrement ».
Les Sud-Soudanais doivent se prononcer le 9 janvier sur le maintien de l'unité avec le nord du Soudan ou l'indépendance. Ce référendum est le point-clé de l'accord de paix global (CPA) ayant mis fin en 2005 à plus de deux décennies de guerre civile entre le Nord et le Sud qui a fait deux millions de morts. Les désaccords politiques et les retards dans l'organisation du vote font craindre un report du scrutin.
Par ailleurs, à Addis-Abeba, des négociations entre représentants du Nord et du Sud sur la région pétrolifère disputée d'Abyei ont échoué, selon un communiqué publié dans la capitale éthiopienne. Ces négociations étaient organisées sous l'égide de l'Éthiopie et des États-Unis. Les citoyens de cette région doivent eux aussi voter en janvier lors d'un autre référendum, afin de décider de leur rattachement au Nord ou au Sud. Une prochaine réunion doit se tenir « fin octobre » en Éthiopie pour examiner le cas d'Abyei dans le cadre « plus large et plus global » des « arrangements » référendaires et postréférendaires sur le Sud-Soudan, ajoute le communiqué diffusé à Addis-Abeba.
Les relations entre les nordistes et les sudistes se sont tendues à l'approche du scrutin. Le président du Sud-Soudan semi-autonome, Salva Kiir, a demandé à l'ONU de déployer des Casques bleus le long de la frontière, selon des diplomates membres d'une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU en visite la semaine dernière au Soudan.
Le président soudanais Omar el-Béchir a prévenu hier qu'il n'accepterait pas « d'alternative à l'unité » de son pays, à trois mois d'un référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan qui pourrait aboutir à la partition du plus vaste pays d'Afrique. « L'unité est le choix qui...

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