Réception britannique en l’honneur des boursiers de Chevening

Une réception a été organisée mercredi soir à la résidence de la troisième secrétaire politique de l'ambassade de Grande-Bretagne, Nicola Davies, pour souhaiter bonne chance à quatre Libanais sélectionnés pour la bourse de Chevening, financée par le ministère britannique des Affaires étrangères. Ces Libanais passeront douze mois au Royaume-Uni pour suivre un master selon leur spécialisation.
La réception d'hier s'est tenue notamment en présence de l'ambassadrice de Grande-Bretagne, Frances Mary Guy, ainsi que des boursiers qui partiront aujourd'hui en Grande-Bretagne et d'autres qui ont déjà suivi des cours grâce à la bourse de Chevening durant les années précédentes.
Les boursiers sont au nombre de quatre :
- Isaac Andakian, qui effectue grâce à la bourse de Chevening son second master en sciences politiques ; il avait également effectué son premier master en droits de l'homme et en démocratie grâce à une bourse en suivant des études entre Malte et Londres, et compte se lancer dans la vie politique libanaise.
- Khalil Mechantaf, qui suivra un master en droit ; il est déjà avocat au barreau de Beyrouth, et pour lui, un tel master lui ouvrira de nouvelles perspectives.
- Ali Maoula, qui suivra également un master en droit à l'Université de Londres ; il souligne que ce master l'aidera à s'ouvrir aux autres pays de la région.
- Naï el-Raï, qui suivra un master en critique des médias et en études culturelles ; journaliste pigiste à as-Safir, elle compte devenir plus tard correspondante pour la région.
Il y avait également à la réception plusieurs personnes ayant bénéficié au cours des années précédentes d'une bourse de Chevening. Mohammad Fawaz, qui est actuellement juge unique pénal, avait suivi un master en droit des entreprises et en droit financier ; Élias Diab, aujourd'hui fonctionnaire des Nations unies, avait suivi un master en justice pénale internationale ; Zeina Chédid, qui était la première Libanaise à bénéficier de la bourse de Chevening et qui est avocate, avait suivi un master sur la mise en place de la Convention sur les droits de l'homme ; et Naji Dahdah, qui est juge unique pénal et avait suivi ce même master.