« Les Égyptiens nous ont affirmé leur intention de nous inviter à Charm el-Cheikh, s'ils le pouvaient. Apparemment cela n'a pas été le cas », a précisé le ministre, ajoutant : « Cela faisait un peu de difficultés aux Américains d'après mes sources. »
Frustrée par cette marginalisation, la France cherche à peser dans la quête de paix au Proche-Orient via une médiation entre la Syrie et Israël sur l'avenir du plateau du Golan.
Avec cette médiation, « nous allons reprendre le fil du dialogue indirect » et « il s'agit de savoir si on peut recréer un climat de confiance et progresser », souligne un responsable français sous couvert d'anonymat. Choisi en août comme émissaire, Jean-Claude Cousseran, ex-ambassadeur dans plusieurs pays au Proche-Orient et ancien patron des services secrets français (DGSE), vient de se rendre à Jérusalem et Damas.
Les autorités françaises reconnaissent que cette médiation doit se faire « en parfaite concertation » avec la Turquie et bien sûr les États-Unis, pilotes quasi exclusifs du dialogue israélo-palestinien.
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