"Les droits de l'homme sont une composante essentielle de notre travail pour bâtir les institutions irakiennes (...) c'est un aspect important de notre collaboration avec l'Irak", a affirmé le porte-parole Philip Crowley, affirmant que la diplomatie américaine vient de recevoir le rapport et "l'étudie".
Amnesty affirme dans un rapport publié lundi que "les forces de sécurité irakiennes sont responsables de violations systématiques des droits des détenus, et ce en toute impunité".
L'organisation de défense des droits de l'homme, dont le siège est à Londres, fustige également la responsabilité des forces américaines, qui, dans l'optique de leur retrait complet fin 2011, ont transféré des milliers de détenus aux Irakiens "sans garantie de leur part concernant la torture et les mauvais traitements".
Le rapport a été rejeté par le gouvernement de Bagdad, tandis qu'un porte-parole de l'armée américaine en Irak mettait aussi en doute ses conclusions.
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