Subtilité : ce n'est pas le mot préféré de la Maybach, une limousine aussi imposante qu'opulente. Et pourtant, le terme s'applique parfaitement au restylage de cette berline, présentée à Pékin. Hormis l'apparition de feux de jour à diodes et d'un bouclier avant plus agressif, les modifications esthétiques sont pour le moins discrètes. Mais une observation plus attentive révèle une calandre encore plus ostentatoire et l'arrivée de LED dans les optiques arrière. La Maybach rattrape donc une partie de son retard technologique sur ses petites sœurs Classe S et Classe E, même si elle est toujours privée de lecture des panneaux, de vision de nuit ou de dispositif antisomnolence. Dépassée, la Maybach ? Côté modernité, oui. Mais question luxe, elle en remontre toujours aux Rolls Royce Phantom, Ghost et autres Bentley Mulsanne. Et profite même de son restylage pour surenchérir. Autrefois réservés aux versions « longues » 62 (6,20 m), les sièges arrière confort, dignes de fauteuils de classe Affaires, sont désormais proposés sur la « petite » 57, longue de 5,7 m. Les voyageurs branchés seront également ravis de pouvoir profiter d'une connexion Internet en Wifi. Et s'ils préfèrent regarder un DVD, pas de problème : un écran de 19 pouces peut être installé à l'arrière des versions longues. Quant à la puissance, sur les versions S, elle grimpe encore d'un cran : le V12 5.5 passe de 612 à 630 ch, comme sur la série limitée Zeppelin. Un bon moyen de rappeler la hiérarchie à la future S 63 AMG Turbo.
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Hiérarchie rétablie pour la Maybach restylée
OLJ / le 06 septembre 2010 à 00h27
Subtilité : ce n'est pas le mot préféré de la Maybach, une limousine aussi imposante qu'opulente. Et pourtant, le terme s'applique parfaitement au restylage de cette berline, présentée à Pékin. Hormis l'apparition de feux de jour à diodes et d'un bouclier avant plus agressif, les modifications esthétiques sont pour le moins discrètes. Mais une observation plus attentive révèle une calandre encore plus ostentatoire et l'arrivée de LED dans les optiques arrière. La Maybach rattrape donc une partie de son retard technologique sur ses petites sœurs Classe S et Classe E, même si elle est toujours privée de lecture des panneaux, de vision de nuit ou de dispositif antisomnolence. Dépassée, la Maybach ? Côté modernité, oui. Mais question luxe, elle en remontre toujours aux Rolls Royce Phantom, Ghost et autres Bentley Mulsanne. Et profite même de son restylage pour surenchérir. Autrefois réservés aux versions « longues » 62 (6,20 m), les sièges arrière confort, dignes de fauteuils de classe Affaires, sont désormais proposés sur la « petite » 57, longue de 5,7 m. Les voyageurs branchés seront également ravis de pouvoir profiter d'une connexion Internet en Wifi. Et s'ils préfèrent regarder un DVD, pas de problème : un écran de 19 pouces peut être installé à l'arrière des versions longues. Quant à la puissance, sur les versions S, elle grimpe encore d'un cran : le V12 5.5 passe de 612 à 630 ch, comme sur la série limitée Zeppelin. Un bon moyen de rappeler la hiérarchie à la future S 63 AMG Turbo.