"Les humains respirent, transpirent et la poussière et l'humidité mettent les fresques en danger", explique M. Paolucci.
Les dangers encourus par le chef-d'oeuvre que Michel-Ange a peint entre 1508 et 1512, et qui orne la salle où se déroule le conclave pour l'élection des papes, sont apparus cet été pendant un dépoussiérage.
"Les humains respirent, transpirent et la poussière et l'humidité mettent les fresques en danger", relève-t-il.
Une mise en garde un peu paradoxale alors que les Musées du Vatican ouvrent de nouveau en nocturne les vendredis de septembre et octobre. "Ceci concerne un nombre réduit de personnes et permet de répartir l'impact du public", répond M. Paolucci.
Ce dernier n'imagine pas non plus de réduire le nombre des visiteurs, estimant que "cela ne serait pas juste" alors que les touristes viennent du monde entier pour contempler les fresques.
"Nous devons faire tout notre possible pour protéger la Chapelle Sixtine et ce n'est pas impossible", affirme-t-il, tout en écartant une nouvelle restauration en profondeur comme celle faite à la fin du siècle dernier.
Il demande de "déployer pour la conservation de ce patrimoine pas moins de créativité et d'intelligence que celles des artistes qui l'ont réalisé", relevant qu'"aujourd'hui, les moyens offerts par la science et la technique sont potentiellement infinis".