« Nous continuons à être furieux et révoltés, a déclaré le curé de la paroisse de Tannourine, le père Ignace Dagher, dans son homélie. Non pas parce que Samer et ses pareils sont morts pour le pays, mais parce que les meurtriers sont toujours libres (...) et parce que le complot a réussi. » « La croyance que le Liban est devenu otage de l'arrogance, du mépris et de l'indifférence s'est répandue », a poursuivi le père Dagher, constatant que « désormais le crime a ses protecteurs et ses partisans ».
« Nous avons accepté le fait que le Liban soit la nation des martyrs (...), mais nous refusons qu'il soit la nation-martyre », a conclu le père Dagher.
Représentant du commandant en chef de l'armée, le général Ghassan Chahine a, quant à lui, rendu hommage au capitaine Samer Hanna qui luttait contre l'injustice. Il a souligné qu'avec sa disparition, l'armée a perdu l'un de ses membres les plus courageux.
Ont pris part à l'office divin, notamment, le ministre du Travail, Boutros Harb, le colonel Georges Wehbé, le colonel Afif Saleh, le lieutenant-colonel Charbel Antoun, le capitaine Youssef Koussa, le lieutenant Bassam Hakam, représentant respectivement le directeur des Forces de sécurité intérieure, le directeur des services de renseignements, le directeur de la Sûreté générale, le chef de la gendarmerie et le directeur général de la Sûreté de l'État, ainsi que le président du conseil municipal de Tannourine, Mounir Torbey, et des notables de la région.