L'iftar a été marqué par deux mots prononcés respectivement par M. Chedrawi et le mufti Chaar qui ont tous deux souligné la spécificité du Liban comme patrie de la convivialité, défendant ansi la cause d'un Liban libre, indépendant et souverain.
Dans son allocution, le mufti Chaar a insisté sur l'importance de la culture dans la vie de l'homme, précisant que « lorsque cette culture grandit et s'élargit, la vision de l'homme s'élargit aussi et son caractère s'assouplit (...) L'islam est, avant toute chose et d'abord, la religion de la vie, et toute pratique religieuse sortant de ce cadre est une pratique faussée qui porte atteinte à notre religion ».
Et d'ajouter : « Aux yeux de l'islam, les hommes sont semblables, et même égaux de par leur naissance ; c'est Dieu qui en a fait des peuples et des tribus, dans le but qu'ils se connaissent, premier pas vers la familiarité, la coexistence, l'interaction entre semblables et finalement des égaux, de sorte à réaliser la fraternité humaine. »
En fin d'iftar, le mufti a reçu des mains de M. Chedrawi un écusson témoignant de l'immense estime que l'ULCM porte au dignitaire religieux comme gardien de la concordre islamo-chrétienne au Liban-Nord.
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