"Je sais que les temps sont durs", a reconnu M. Obama face à un parterre de démocrates à Columbus (Ohio, centre) lors d'une réunion de levée de fonds pour la réélection du gouverneur de cet Etat stratégique.
"Et lorsque les temps sont durs, cela peut être facile de se laisser aller au cynisme, facile de se laisser aller à la peur. De revoir nos ambitions à la baisse. De dresser les gens contre les autres", a ajouté le président, qui effectue depuis lundi une véritable tournée électorale dans cinq Etats américains, en vue des législatives du 2 novembre.
Les républicains "comptent la-dessus. Ils n'offrent pas de nouveaux projets, pas de nouvelles idées, ils offrent juste du cynisme, ils offrent de la peur. Mais ce n'est pas ce que nous sommes, ce n'est pas le pays que je connais", s'est exclamé le président.
"Nous n'avons pas peur de l'avenir, nous le définissons", a-t-il ajouté, après avoir à nouveau ironisé sur l'obstructionnisme professé selon lui par les républicains au Congrès, assurant que le slogan de ces adversaires était "no we can't" (non, nous ne le pouvons pas), par opposition au "yes, we can" de sa propre campagne en 2007-2008.
Les démocrates détiennent actuellement les majorités aux deux chambres du Congrès. Les républicains espèrent leur tailler des croupières à la faveur du mécontentement des Américains face au bilan économique de l'équipe Obama, en période de chômage obstinément élevé.
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