Stuart Levey, chargé des questions de terrorisme et du renseignement financier, a rencontré la ministre des Finances, Raya al-Hassan, le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, et plusieurs banquiers.
"Ce déplacement visait à expliquer comment fonctionne notre régime des sanctions contre l'Iran", a indiqué une source à l'ambassade sous couvert de l'anonymat et sans plus de détails.
M. Levey a quitté mercredi le Liban pour le Bahreïn.
Le Liban est membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2010-2011. Le 9 juin, il s'est abstenu de voter au Conseil de sécurité de nouvelles sanctions contre l'Iran.
Depuis 2005, le pays est divisé entre majorité parlementaire soutenue par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite et une minorité menée par le Hezbollah chiite et appuyée par l'Iran et la Syrie, même si les deux parties ont participé à deux gouvernements d'union depuis 2008.
En juillet, les Etats-Unis et l'UE avaient adopté de nouvelles sanctions économiques sévères contre l'Iran qu'ils soupçonnent malgré ses démentis de chercher à se doter de l'arme nucléaire.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban
Macron reçoit Joumblatt : la France « pleinement engagée » dans une désescalade au Liban-Sud