Interrogée sur cette condamnation prononcée dimanche par un tribunal à Téhéran, sa porte-parole adjointe Christine Fages a exprimé la "consternation" de la France.
Cette condamnation "s'inscrit dans un contexte de persécutions et de discriminations multiples dont plusieurs minorités religieuses, notamment les Bahaïs, font l'objet", a-t-elle dit.
L'Iran doit "faire cesser les persécutions dont sont victimes les Bahaïs et les minorités religieuses en Iran et respecter la liberté de religion et de conscience telle qu'elle est définie par le Pacte international sur les droits civils et politiques auquel l'Iran a librement souscrit", a-t-elle ajouté au cours d'un point-presse.
Les sept responsables de cette communauté religieuse, dont deux femmes, sont notamment accusés d'hérésie et d'espionnage au profit d'Israël. Ils avaient été arrêtés courant 2008.
La communauté bahaïe compte, selon ses responsables, plus de 7 millions de fidèles à travers le monde, dont quelque 300.000 en Iran, où cette religion est apparue au XIXe siècle.
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