Un important dignitaire religieux saoudien estime que les musulmanes peuvent renoncer au voile intégral lorsqu'elles visitent un pays le bannissant, mais condamne son interdiction bientôt en vigueur en France, rapporte samedi un journal saoudien.
"C'est illogique et déraisonnable que le gouvernement français mette en oeuvre une telle mesure, qui est condamnée par des personnes neutres, pas seulement des musulmans, parce que l'Etat laïque assure la liberté de religion", déclare cheikh Aed Al-Qarni à Al-Hayat.
"L'Etat doit respecter les rituels et croyances religieux, y compris ceux des musulmans", juge-t-il dans une interview.
Cependant, ajoute-t-il, "il est préférable que la femme musulmane se dévoile le visage" si elle se trouve dans un pays interdisant le voile intégral (niqab) ou si elle y est harcelée.
De nombreux érudits appartenant à des courants islamiques variés sont en accord sur ce point, assure Qarni.
"Nous ne devons pas affronter les gens dans leur propre pays ou d'autres pays, ou nous attirer des ennuis", estime-t-il.
Les commentaires du religieux font suite à un vote de l'Assemblée nationale française le 13 juillet, qui bannit le niqab dans l'espace public.
Le Sénat français doit se prononcer sur cette mesure en septembre, après quoi elle pourrait encore être contestée sur des bases constitutionnelles.
Plusieurs autres pays européens considèrent également une possible interdiction du voile intégral.
Quasiment toutes les femmes portent le voile intégral en public en Arabie saoudite, l'un des pays musulmans les plus conservateurs.
"C'est illogique et déraisonnable que le gouvernement français mette en oeuvre une telle mesure, qui est condamnée par des personnes neutres, pas seulement des musulmans, parce que l'Etat laïque assure la liberté de religion", déclare cheikh Aed Al-Qarni à Al-Hayat.
"L'Etat doit respecter les rituels et croyances religieux, y compris ceux des musulmans", juge-t-il dans une interview.
Cependant, ajoute-t-il, "il est préférable que la femme musulmane se dévoile le visage" si elle se trouve dans un pays interdisant le voile intégral (niqab) ou si elle y est harcelée.
De nombreux érudits appartenant à des courants islamiques variés sont en accord sur ce point, assure Qarni.
"Nous ne devons pas affronter les gens dans leur propre pays ou d'autres pays, ou nous attirer des ennuis", estime-t-il.
Les commentaires du religieux font suite à un vote de l'Assemblée nationale française le 13 juillet, qui bannit le niqab dans l'espace public.
Le Sénat français doit se prononcer sur cette mesure en septembre, après quoi elle pourrait encore être contestée sur des bases constitutionnelles.
Plusieurs autres pays européens considèrent également une possible interdiction du voile intégral.
Quasiment toutes les femmes portent le voile intégral en public en Arabie saoudite, l'un des pays musulmans les plus conservateurs.
Un important dignitaire religieux saoudien estime que les musulmanes peuvent renoncer au voile intégral lorsqu'elles visitent un pays le bannissant, mais condamne son interdiction bientôt en vigueur en France, rapporte samedi un journal saoudien."C'est illogique et déraisonnable que le gouvernement français mette en oeuvre une telle mesure, qui est condamnée...
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