"Si cette flottille part malgré tout du Liban et refuse de se laisser conduire par notre marine vers le port (israélien) d'Ashdod, nous n'aurons pas d'autre choix que de l'arrêter en pleine mer", a ajouté M. Barak.
"Il existe un moyen de transférer des marchandises --qui ne soient pas des armes, des munitions et du matériel de guerre-- vers la bande de Gaza par le port d'Ashdod", a souligné le ministre.
Ces déclarations de M. Barak constituent la dernière mise en garde en date d'Israël contre toute tentative de briser le blocus maritime autour de la bande de Gaza.
L'État hébreu avait fait face à de multiples critiques à travers le monde après le raid d'un commando de son armée contre une flottille d'aide transportant des militants pro-palestiniens qui se dirigeait vers la bande de Gaza le 31 mai. Neuf passagers turcs avaient été tués par les soldats israéliens.
Sous les pressions internationales, Israël a ensuite assoupli son strict blocus terrestre de la bande de Gaza, en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire palestinien par les islamistes du Hamas en juin 2007.
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