« Sans changements majeurs dans la façon dont nous produisons et nous utilisons l'énergie, nous allons faire face à d'importants risques pour notre sécurité énergétique commune, et l'avenir de l'environnement », a déclaré hier aux délégués Nobuo Tanaka, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE, un organisme de conseil international sur l'énergie, a estimé dans une étude récente que sans passage des énergies fossiles aux énergies propres, les émissions de dioxyde de carbone - considérées comme responsables du réchauffement climatique - doubleront presque d'ici à 2050. L'AIE a assuré que le fait de transformer en véhicules écologiques la moitié des véhicules légers d'ici à 2050 ferait économiser aux consommateurs mondiaux 112 000 milliards de dollars, bien que le coût d'une telle transformation serait de 46 000 milliards de dollars.
Les négociations sur un successeur au protocole de Kyoto, sur les émissions de gaz à effet de serre, qui arrive à expiration à la fin de 2012, ont été entravées par des disputes sur la part qu'il convient de demander aux économies émergentes comme la Chine ou l'Inde. L'énergie propre a été considérée comme un domaine d'intérêt commun.
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