La France a dénoncé dimanche la condamnation d'un militant syrien des droits de l'Homme, qui a écopé de trois ans de prison pour "avoir publié des informations mensongères", et a demandé aux autorités syriennes de le "libérer au plus vite".
"Je condamne le lourd verdict rendu par un tribunal militaire contre Haytham al-Maleh, figure historique de la défense des droits de l'Homme en Syrie (...). Je demande aux autorités syriennes de le libérer au plus vite", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
"La France regrette que les autorités syriennes soient restées sourdes aux appels de la communauté internationale demandant qu'une mesure de clémence soit prise en faveur d'une personnalité respectée, âgée de 79 ans et dont la santé est fragile", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Avocat, Haytham al-Maleh travaille pour Amnesty International depuis 1989 et a aidé à fonder l'Association syrienne des droits de l'Homme (ADHS) en 2001. Les activités de cette association locale sont gelées depuis plus de trois ans.
Il a été condamné pour avoir "publié des informations mensongères susceptibles d'affaiblir le moral de la Nation", selon des organisations de défense des droits de l'Homme en Syrie.
Haytham al-Maleh avait été emprisonné de 1980 à 1986, avec un grand nombre de syndicalistes, de militants et d'opposants politiques, pour avoir réclamé des réformes constitutionnelles.
Le ministre s'est aussi dit "préoccupé par le sort réservé aux autres défenseurs des droits de l'Homme en Syrie, notamment Muhammad al-Hassani condamné le 23 juin 2010 à trois ans de prison ferme, ainsi que Ali al-Abdallah, de nouveau placé en détention le 17 juin, au lendemain de sa mise en liberté après deux ans et demi d'emprisonnement.
"Je condamne le lourd verdict rendu par un tribunal militaire contre Haytham al-Maleh, figure historique de la défense des droits de l'Homme en Syrie (...). Je demande aux autorités syriennes de le libérer au plus vite", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
"La France regrette que les autorités syriennes soient restées sourdes aux appels de la communauté internationale demandant qu'une mesure de clémence soit prise en faveur d'une personnalité respectée, âgée de 79 ans et dont la santé est fragile", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Avocat, Haytham al-Maleh travaille pour Amnesty International depuis 1989 et a aidé à fonder l'Association syrienne des droits de l'Homme (ADHS) en 2001. Les activités de cette association locale sont gelées depuis plus de trois ans.
Il a été condamné pour avoir "publié des informations mensongères susceptibles d'affaiblir le moral de la Nation", selon des organisations de défense des droits de l'Homme en Syrie.
Haytham al-Maleh avait été emprisonné de 1980 à 1986, avec un grand nombre de syndicalistes, de militants et d'opposants politiques, pour avoir réclamé des réformes constitutionnelles.
Le ministre s'est aussi dit "préoccupé par le sort réservé aux autres défenseurs des droits de l'Homme en Syrie, notamment Muhammad al-Hassani condamné le 23 juin 2010 à trois ans de prison ferme, ainsi que Ali al-Abdallah, de nouveau placé en détention le 17 juin, au lendemain de sa mise en liberté après deux ans et demi d'emprisonnement.
La France a dénoncé dimanche la condamnation d'un militant syrien des droits de l'Homme, qui a écopé de trois ans de prison pour "avoir publié des informations mensongères", et a demandé aux autorités syriennes de le "libérer au plus vite"."Je condamne le lourd verdict rendu par un tribunal militaire contre Haytham al-Maleh, figure...
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France