Le nouveau Premier ministre britannique David Cameron a présenté l'Irak comme "la pierre angulaire" de la sécurité dans le Golfe et promis à ce pays le soutien de son gouvernement, dans une lettre à son homologue irakien Nouri al-Maliki.
"Je considère le nouvel Irak comme la pierre angulaire de la stabilité dans la région du Golfe", a déclaré M. Cameron dans cette lettre, dont des extraits ont été rendus publics mercredi par l'ambassade britannique à Bagdad.
"Nous souhaitons soutenir l'Irak au moment où il développe ses capacités afin d'assurer sa sécurité et la stabilité à l'intérieur de ses frontières et au-delà", a-t-il ajouté.
"Nous serons des partenaires de l'Irak pour promouvoir la prospérité mondiale. La richesse de vos ressources naturelles vous donne la possibilité de tranformer l'avenir économique de l'Irak", a-t-il encore écrit dans sa missive transmise par le principal diplomate du Foreign office pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, Christian Turner, en visite à Bagdad.
M. Turner a dit avoir réaffirmé à M. Maliki l'engagement de son pays au côté de l'Irak et formulé le voeu qu'un nouveau gouvernement issu des législatives du 7 mars soit constitué au plus vite.
Le nouveau Parlement, le second depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, s'est réuni lundi pour la première fois.
Mais le blocage qui persiste sur la question du nouveau gouvernement, faute de consensus entre les partis arrivés en tête du scrutin, fait craindre un regain de violences à deux mois du retrait des forces américaines de combat.
"La composition du nouveau gouvernement relève du peuple irakien", a dit M. Turner, selon un communiqué de l'ambassade.
"Nous espérons qu'il sera bientôt formé à l'issue d'un processus incluant toutes les parties et qu'il aura tous les pouvoirs pour affronter les défis auxquels l'Irak est confronté".
"J'ai adressé un message similaire aux dirigeants des principaux blocs politiques en Irak", a-t-il ajouté.
La Grande-Bretagne qui a joué un rôle majeur dans l'invasion de l'Irak en 2003, a retiré l'an dernier l'essentiel de ses troupes. Seul un petit contingent continue de fournir une formation navale à la marine irakienne.
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