Le Hezbollah ne peut monopoliser la résistance ni imposer sa stratégie, affirme le PNL

Dans son communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire, présidée par le député Dory Chamoun, le Parti national libéral (PNL) aborde la question « des armes illégales », comprendre les armes du Hezbollah. Selon le parti, le Hezbollah « ne représente qu'une partie d'un groupe confessionnel qui ne peut, sous le nom de résistance islamique, prétendre représenter tous les résistants nationaux qui ont fait face à l'occupation israélienne sans pour autant afficher leur supériorité face à leurs concitoyens ». Le Hezbollah « ne peut non plus imposer sa stratégie et ses choix au reste des Libanais, de différentes confessions et d'appartenances diverses ».
« Il est connu que ce parti affiche et se déclare fier de son idéologie liée à celle d'une nation étrangère, la République islamique d'Iran, et de son engagement à défendre ses intérêts », ajoute le texte.
Le communiqué s'attaque avec force à l'équation « la population, l'armée et la résistance ». « Considérer cette équation comme définitive et acceptée de tous va à l'encontre des réserves émises par de vastes tranches de Libanais concernant l'article en question dans la déclaration ministérielle, poursuit le texte. (Cet article) transforme le gouvernement en multiples gouvernements, loin de la notion de solidarité ministérielle et du droit à l'indépendance des positions. Il fait de l'entente une supercherie et anticipe les résultats du dialogue national qu'il vide de son sens », conclut le texte.