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L'accord Brésil-Turquie-Iran peut mener à une solution négociée (Ban)

L'accord d'échange d'uranium accepté par l'Iran, s'il est agréé par l'AIEA, peut constituer une importante mesure de confiance de nature à ouvrir la voie à une solution négociée du problème nucléaire iranien, a estimé lundi le chef de l'ONU, Ban Ki-moon.

M. Ban a indiqué, lors d'une conférence de presse, que Téhéran avait informé par lettre l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique, basée à Vienne) de l'accord conclu la semaine dernière avec le Brésil et la Turquie.

Il a souligné que cet accord devait maintenant être étudié par l'AIEA et par les autres parties concernées, c'est-à-dire le Conseil de sécurité de l'ONU.

"S'il est accepté et mis en oeuvre, il peut constituer une importante mesure de confiance et ouvrir la voie à une solution négociée du problème nucléaire iranien", a-t-il dit.

Le secrétaire général a précisé qu'il avait discuté de cette question lundi matin avec le directeur de l'AIEA, Yukiya Amano.

Il a réitéré l'opinion selon laquelle Téhéran "devrait faire preuve de plus de transparence sur son programme nucléaire" et a souligné "l'importance d'une pleine coopération de l'Iran avec l'AIEA et d'une application totale des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité"."

L'AIEA attendait une communication écrite de l'Iran depuis que celui-ci avait conclu la semaine dernière un accord avec le Brésil et la Turquie -- membres non permanents du Conseil de sécurité -- consistant à échanger à l'étranger une partie de son uranium faiblement enrichi contre du combustible enrichi à 20% pour son réacteur de recherche.

Mais les Occidentaux ont affiché leur méfiance, affirmant que l'accord n'apporte rien en termes d'assurances sur la nature pacifique du programme nucléaire iranien.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a examiné mardi dernier un nouveau projet de sanctions pénalisant l'Iran pour son programme nucléaire, rédigé par les Etats-Unis et approuvé par les six puissances chargées du dossier (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).

Les pays occidentaux accusent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'activités civiles, ce que la République islamique dément.

L'Iran est déjà sous le coup de cinq résolutions du Conseil exigeant qu'il suspende ses activités d'enrichissement d'uranium, dont trois assorties de sanctions.

L'accord d'échange d'uranium accepté par l'Iran, s'il est agréé par l'AIEA, peut constituer une importante mesure de confiance de nature à ouvrir la voie à une solution négociée du problème nucléaire iranien, a estimé lundi le chef de l'ONU, Ban Ki-moon.
M. Ban a indiqué, lors d'une conférence de...