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Sport

Real Madrid : Pellegrini peut-il résister à la saison blanche ?

L'entraîneur Manuel Pellegrini peut-il sauver sa place au Real Madrid? Le technicien chilien a lui-même avoué qu'il n'était « pas bon de terminer une saison sans titre », mais loin d'être isolé, il s'accroche.
L'ancien entraîneur de Villarreal, 56 ans, sait qu'il n'a pas rempli les objectifs du club : gagner le championnat et accéder à la finale de la Ligue des champions, qui se joue samedi au stade Santiago-Bernabeu du Real Madrid.
Il sait aussi que le gargantuesque investissement du club - plus de 250 millions d'euros en transferts de joueur, dont quelque 94 millions rien que pour Cristiano Ronaldo - n'a pas eu les retombées escomptées, d'un point de vue sportif au moins.
Mais Pellegrini, qui a fait face à de vertes critiques après les fiascos en Coupe du roi (élimination par une D3, Alcorcon) et en C1 (chute dès les huitièmes devant Lyon), peut se réfugier derrière un bilan comptable exceptionnel en championnat : 96 points, 31 victoires en 38 matches et 102 buts marqués.
Seul le Barça de Guardiola a fait mieux, avec 99 points, un record, pour s'emparer du titre.
« Je ne vais pas me prononcer sur mon poste », affirmait dimanche Manuel Pellegrini après le dernier match de la saison à Malaga (1-1).

« Liga extraordinaire »
« Selon moi, après être parti de zéro, les bases sont posées pour continuer à travailler la saison prochaine », ajoutait-il dans la foulée, comme un appel du pied à ses dirigeants pour rester en place, alors qu'il est sous contrat jusqu'en 2011.
« Ce n'est pas bon de terminer une saison sans titre, mais je crois que nous avons fait une Liga extraordinaire, poursuivait le technicien aux costumes et aux cheveux gris. Avec le temps, on se rendra compte que ce n'est pas facile d'avoir les mêmes résultats. Nous nous sommes mesurés à un grand Barça. »
Pellegrini a aussi pour lui le fait de ne pas avoir eu son mot à dire sur le recrutement. S'il a pu se réjouire de l'arrivée de Cristiano Ronaldo, indéniablement le meilleur joueur du Real en 2009-2010, il peut logiquement regretter les départs des Néerlandais Arjen Robben et Wesley Sneijder, deux joueurs qui voulaient rester et qu'il voulait garder.
Robben a fait le bonheur du Bayern Munich, auteur du doublé championnat-Coupe en Allemagne, Sneijder a réalisé la même chose en Italie avec l'Inter Milan, et les deux se retrouvent en finale de la C1 à Madrid..
Enfin, Pellegrini, neuvième entraîneur du Real depuis la saison 2003/2004, a reçu deux soutiens de poids, du capitaine Iker Casillas et de Zinédine Zidane, conseiller du président Florentino Perez, partisans de la continuité.
Mais la décision appartient justement à M. Perez et à son directeur général, Jorge Valdano, qui a assuré dimanche que le Real Madrid ne pouvait « se permettre une saison sans titre ».
La piste José Mourinho, manitou de l'Inter Milan, a été évoquée avec insistance par la presse espagnole. Mais le Portugais coûte très cher et il a assuré dimanche être « très loin » du Real Madrid.

L'entraîneur Manuel Pellegrini peut-il sauver sa place au Real Madrid? Le technicien chilien a lui-même avoué qu'il n'était « pas bon de terminer une saison sans titre », mais loin d'être isolé, il s'accroche.L'ancien entraîneur de Villarreal, 56 ans, sait qu'il n'a pas rempli les objectifs du club : gagner le...

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