Le juge Ralph Riachi, vice-président du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), s'est déclaré confiant quant à la bonne marche des travaux du tribunal chargé de juger les assassins de Rafic Hariri et ses compagnons.
Dans une interview accordée au quotidien al-Akhbar, le juge Riachi a notamment souligné qu'un échec du TSL dans sa mission n'est pas envisageable. Il a d'autre part totalement réfuté la thèse selon laquelle l'action du Tribunal pourrait être politisée. Il a rappelé à ce propos que certaines factions locales étaient dès le départ opposées à la création d'un tribunal international dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri. « C'est parce qu'ils sont opposés au tribunal qu'ils avancent la thèse de la politisation », a souligné le vice-président du TSL.
Le dossier de l'assassinat de Bachir Gemayel
M. Riachi a par ailleurs déploré la situation à laquelle est parvenu l'appareil judiciaire au Liban, relevant à cet égard que si cette situation n'était pas aussi déplorable, la création du tribunal international n'aurait pas été rendue nécessaire. À 'appui de son point de vue sur ce plan, le juge Riachi s'est étonné du fait que la Cour de justice n'ait pas entamé le procès sur l'assassinat du président Bachir Gemayel, « en dépit du fait que l'acte d'accusation a été rendu public il y a sept ans ».
Soulignant qu'il n'était nullement un partisan des Forces libanaises, le juge Riachi a cependant stigmatisé le fait que le procès sur l'assassinat de Bachir Gemayel n'ait pas encore eu lieu. « Même si les accusés sont en fuite, a-t-il relevé, la Cour de justice aurait pu ouvrir le procès et rendre son verdict », comme c'est souvent le cas en pareilles circonstances. Et le juge Riachi de déplorer en conclusion qu'à une certaine période de la crise libanaise (à l'époque de la tutelle syrienne), la justice libanaise n'ait jugé qu'une faction déterminée dans le pays, en excluant toutes les autres.
Nadim Gemayel
Réagissant aux propos du juge Riachi, le député Nadim Gemayel a appelé hier soir la justice libanaise à agir et à rouvrir le dossier de l'assassinat du président Bachir Gemayel, d'autant, a-t-il précisé, que les coupables présumés et les responsables de cet assassinat sont connus de tous et circulent librement dans le pays. M. Gemayel a également relevé à ce propos que l'acte d'accusation dans cette affaire a été rendu public il y a sept ans et que, par voie de conséquence, la justice devrait rendre son verdict pour condamner les coupables et dénoncer les commanditaires de cet assassinat. M. Gemayel a déclaré en conclusion qu'il plaçait toute sa confiance dans le tribunal international.
Dans une interview accordée au quotidien al-Akhbar, le juge Riachi a notamment souligné qu'un échec du TSL dans sa mission n'est pas envisageable. Il a d'autre part totalement réfuté la thèse selon laquelle l'action du Tribunal pourrait être politisée. Il a rappelé à ce propos que certaines factions locales étaient dès le départ opposées à la création d'un tribunal international dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri. « C'est parce qu'ils sont opposés au tribunal qu'ils avancent la thèse de la politisation », a souligné le vice-président du TSL.
Le dossier de l'assassinat de Bachir Gemayel
M. Riachi a par ailleurs déploré la situation à laquelle est parvenu l'appareil judiciaire au Liban, relevant à cet égard que si cette situation n'était pas aussi déplorable, la création du tribunal international n'aurait pas été rendue nécessaire. À 'appui de son point de vue sur ce plan, le juge Riachi s'est étonné du fait que la Cour de justice n'ait pas entamé le procès sur l'assassinat du président Bachir Gemayel, « en dépit du fait que l'acte d'accusation a été rendu public il y a sept ans ».
Soulignant qu'il n'était nullement un partisan des Forces libanaises, le juge Riachi a cependant stigmatisé le fait que le procès sur l'assassinat de Bachir Gemayel n'ait pas encore eu lieu. « Même si les accusés sont en fuite, a-t-il relevé, la Cour de justice aurait pu ouvrir le procès et rendre son verdict », comme c'est souvent le cas en pareilles circonstances. Et le juge Riachi de déplorer en conclusion qu'à une certaine période de la crise libanaise (à l'époque de la tutelle syrienne), la justice libanaise n'ait jugé qu'une faction déterminée dans le pays, en excluant toutes les autres.
Nadim Gemayel
Réagissant aux propos du juge Riachi, le député Nadim Gemayel a appelé hier soir la justice libanaise à agir et à rouvrir le dossier de l'assassinat du président Bachir Gemayel, d'autant, a-t-il précisé, que les coupables présumés et les responsables de cet assassinat sont connus de tous et circulent librement dans le pays. M. Gemayel a également relevé à ce propos que l'acte d'accusation dans cette affaire a été rendu public il y a sept ans et que, par voie de conséquence, la justice devrait rendre son verdict pour condamner les coupables et dénoncer les commanditaires de cet assassinat. M. Gemayel a déclaré en conclusion qu'il plaçait toute sa confiance dans le tribunal international.
Le juge Ralph Riachi, vice-président du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), s'est déclaré confiant quant à la bonne marche des travaux du tribunal chargé de juger les assassins de Rafic Hariri et ses compagnons. Dans une interview accordée au quotidien al-Akhbar, le juge Riachi a notamment souligné qu'un échec du TSL dans sa mission...
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