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Iran/nucléaire : le Brésil pense que l'offre de l'AIEA est encore valide

Le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim, qui s'est rendu la semaine dernière à Téhéran, juge dans une interview toujours valide l'offre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à l'Iran sur l'enrichissement de son uranium à l'étranger.

"Téhéran n'a pas donné suite et la proposition est tenue pour dépassée par ceux qui l'avaient faite (...) Si l'offre n'est plus valide, c'est dommage. Mais je ne le crois pas", affirme M. Amorim dans une interview au quotidien français Le Monde.

"Le dossier nucléaire ressemble maintenant à un problème de physique: il faut trouver le bon calendrier, la bonne quantité d'uranium et le bon endroit pour le traiter. J'ai trouvé une disposition d'esprit positive chez les Iraniens", assure le ministre, dont le pays, membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, s'est prononcé contre l'élaboration actuellement en cours de nouvelles sanctions contre l'Iran.

"Une manière d'avancer", suggère-t-il, reste "d'utiliser la proposition faite à l'Iran en septembre et octobre 2009 par l'AIEA et de trouver les ajustements nécessaires pour aboutir à un accord tenant compte des sensibilités mutuelles".

Selon lui, des sanctions "ne feront que rendre l'Iran plus rigide et entraîner d'autres sanctions plus fortes". "On a déjà connu cette histoire avec l'Irak", remarque-t-il, en se référant aux mesures prises par la communauté internationale contre le régime de Saddam Hussein avant l'offensive lancée en 2003 par les Etats-Unis.

"On peut dire de nous que nous sommes naïfs, que le Brésil est loin. Mais on ne peut pas dire la même chose de la Turquie", ajoute M. Amorim, en évoquant l'opposition de ce pays voisin de l'Iran à des sanctions.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) et l'Allemagne travaillent à un projet de résolution sur de nouvelles sanctions visant à obliger l'Iran à renoncer à son programme nucléaire. La communauté internationale soupçonne la République islamique de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu'elle conteste.

Le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim, qui s'est rendu la semaine dernière à Téhéran, juge dans une interview toujours valide l'offre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à l'Iran sur l'enrichissement de son uranium à l'étranger.
"Téhéran n'a pas donné suite et...