Le Français, qui n'avait plus joué en principauté depuis 2007, a alterné le bon et le moins bon. « L'essentiel est là. Je me suis crispé à la fin du deuxième set et j'ai connu un passage à vide au début du troisième qui aurait pu m'être fatal », a-t-il reconnu. Le mérite du Français fut de venir au filet à 23 reprises, ce qui traduit un réel changement d'attitude, mais l'ensemble semble encore fragile. Il lui faudra produire un tennis plus constant pour menacer mardi Tomas Berdych. Le tête de série n° 10 a tranquillement écarté l'Espagnol Feliciano Lopez 6-3, 6-1. Récent finaliste sur le ciment de Miami, le Tchèque n'a pas semblé gêné par le changement de surface. Couvé par son duo d'entraîneurs Gabriel Markus-Eric Deblicker, Richard Gasquet étrenne cette semaine son plus mauvais classement depuis cinq ans.
Gasquet reste humble
« Avec l'affaire (de dopage pour laquelle il a été blanchi mais qui a gâché une partie de sa saison 2009), j'aurais pu descendre plus bas que ce que je suis aujourd'hui. J'aurais pu avoir un classement à trois chiffres », a-t-il dit. « Je suis conscient que je ne vaux pas 15e mondial mais peut-être pas 80 non plus. Je reste humble. Le temps joue pour moi. Semaine après semaine, je jouerai de mieux en mieux. Je me sens capable de revenir dans le top 20 », a-t-il ajouté. Julien Benneteau a, lui, mis fin à une série de trois défaites consécutives sur le circuit. Le 36e joueur mondial a cependant eu besoin de deux heures 28 pour prendre la mesure 6-4, 5-7, 6-2 du qualifié ukrainien Oleksandr Dolgopolov jr, 72e à l'ATP. Après avoir mené 6-4, 4-2, le Français a connu une forte baisse de régime qui a permis à son adversaire de croire à nouveau dans ses chances. Mais le protégé de Loïc Courteau a serré le jeu pour remporter un succès qui lui offre l'occasion de défier au deuxième tour l'Espagnol Fernando Verdasco, tête de série n° 6. « J'ai repris l'entraînement sur terre battue lundi dernier à Roland-Garros et je ne m'attendais pas à jouer mon meilleur tennis », a-t-il dit. « On sait tous que Monte-Carlo arrive trop tôt, mais on ne peut pas faire l'impasse sur un tel tournoi. Demain (mardi), je passerai un vrai test contre un vrai terrien. » De son côté, Jérémy Chardy, 43e mondial, a confirmé ses difficultés en ce début d'année qui le voit très irrégulier. Le Palois s'est incliné 6-2, 7-6 face au Kazakh Andrey Golubev, 85e à l'ATP et issu des qualifications. « J'ai réalisé un festival de fautes directes en coup droit. À chaque fois que je repasse sur terre battue, j'ai toujours du mal à procéder aux réglages, a reconnu Chardy. Je pense que je vais rester à Monaco pour taper des balles avant d'aller à Barcelone. »
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