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Nucléaire iranien : le Brésilien Lula répète qu'il faut "négocier"

Le président du Brésil Lula da Silva a répété qu'il fallait "négocier" sur le dossier du nucléaire iranien et qu'il voulait "parler" avec le président Mahmoud Ahmadinejad "jusqu'à la dernière minute", dans des déclarations publiées dimanche par le journal El Pais.

"On ne pas partir du postulat qu'Ahmadinejad est un terroriste qu'il faut isoler. Nous devons négocier. Je veux parler avec lui de ces thèmes jusqu'à la dernière minute", a déclaré vendredi Lula, alors que l'Iran a réaffirmé sa détermination à poursuivre son programme nucléaire en dépit de l'opposition des puissances occidentales.

Le Brésil, qui occupe un siège non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, s'oppose à des sanctions, alors que Téhéran est soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique.

"Il est nécessaire que les Iraniens sachent qu'ils peuvent enrichir de l'uranium à des fins pacifiques et que nous autres ayons la tranquillité de savoir que c'est seulement pour ces usages pacifiques", a déclaré le président.

"La seule limite à la position du Brésil, c'est le respect des résolutions des Nations unies, que mon pays respectera", a prévenu Lula.

Jeudi, les six puissances chargées du dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) ont entamé des discussions sur un renforcement des sanctions internationales contre Téhéran.

Elles interviennent également peu après l'annonce par Washington d'une nouvelle doctrine nucléaire identifiant l'Iran et la Corée du nord comme deux pays susceptibles d'être visés par une attaque américaine.

Le Pakistan "a la bombe atomique, Israël aussi. Il est compréhensible que celui qui se sente sous pression à cause de cela puisse souhaiter créer la sienne. Nous n'avons pas le droit de mettre qui que ce soit le dos au mur", a encore déclaré Lula.

Il s'est également interrogé sur la signature le 8 avril d'un nouveau traité START de désarmement nucléaire entre Etats-Unis et Russie.

"Je vais demander au président (américain Barack) Obama le sens de son récent accord avec (le président russe Dmitri) Medvedev sur la désactivation d'ogines nucléaires", a dit Lula.

"Désactiver quoi? Si nous parlons de désactiver ce qui était déjà périmé, cela n'a pas de sens. Moi aussi, j'ai chez moi une boîte de médicaments de laquelle je retire ce qui est périmé. Soit nous parlons sérieusement de désarmement, soit nous ne pouvons accepter qu'il y ait un groupe de pays armés jusqu'aux dents et d'autres désarmés", a déclaré le président.

Moscou et Washington se sont engagés à réduire le nombre de leurs ogives nucléaires à 1.550 chacun, soit une baisse de 74% par rapport à la limite du traité START, signé en 1991, mais arrivé à échéance fin 2009.

Le président du Brésil Lula da Silva a répété qu'il fallait "négocier" sur le dossier du nucléaire iranien et qu'il voulait "parler" avec le président Mahmoud Ahmadinejad "jusqu'à la dernière minute", dans des déclarations publiées dimanche par le journal El Pais.
"On ne pas partir du postulat qu'Ahmadinejad est...