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Sport - Formule 1

Appels au changement pour conjurer l’ennui du GP de Bahreïn

Fernando Alonso franchit en vainqueur la ligne d’arrivée du Grand Prix de formule 1 de Bahreïn, dimanche. Ce GP était censé donner le coup d’envoi d’une saison 2010 spectaculaire mais il s’est transformé en une procession souvent ennuyeuse qui a immédiatement provoqué des appels à des changements du règlement de la F1. Luca Bruno/Reuters

Le Grand Prix de Bahreïn était censé donner le coup d'envoi d'une saison 2010 spectaculaire, mais il s'est transformé en une procession souvent ennuyeuse qui a immédiatement provoqué des appels à des changements du règlement de la formule 1.
Avec la disparition des ravitaillements en carburant et des différences de stratégie qu'ils pouvaient impliquer, la plupart des pilotes ne se sont rendus qu'une seule fois aux stands pour changer de pneus dimanche.
 « J'ai rattrapé Michael (Schumacher) et puis je me suis calé derrière lui jusqu'à la fin de la course, s'est plaint Jenson Button, parti huitième et arrivé septième. Je ne pouvais pas m'en approcher de plus près. »
La séance de qualifications a quasiment donné le résultat du Grand Prix. Si Sebastian Vettel, parti en pole position, n'avait pas connu son ennui mécanique, il semblait parti pour gagner devant les deux Ferrari.
Fernando Alonso s'est imposé devant Felipe Massa après l'avoir dépassé dès les premiers virages.
Certains patrons d'écurie ont réclamé après la course l'introduction d'un deuxième arrêt obligatoire aux stands et une modification de la gomme des pneumatiques afin de limiter la durée de vie des gommes tendres par rapport aux gommes dures, plus résistantes mais moins performantes.
 
Songer aux téléspectateurs
 « Je pense que ce serait une mauvaise chose si nous ne réagissions pas », a commenté Nick Fry, l'un des responsables de l'écurie Mercedes.  « Je pense que nous avons tous assisté à une course qui était loin d'être la plus excitante et ce qu'il faut faire maintenant c'est analyser tout cela ensemble et décider des mesures à prendre », a-t-il ajouté.
 « Il est évidemment très difficile et coûteux d'imposer des changements techniques, mais je pense que nous devons examiner à la fois les aspects techniques et les aspects sportifs avec Bernie Ecclestone (le patron commercial de la F1, NDLR) et la FIA (Fédération internationale de l'automobile) pour voir ce que nous pouvons faire.
 « Il faut songer aux personnes les plus importantes qui sont les clients, les fans qui paient et les téléspectateurs et nous leur devons d'instaurer un bon spectacle », a-t-il dit.
L'idée d'un deuxième arrêt obligatoire aux stands a déjà été rejetée par les équipes précédemment mais Fry, Martin Whitmarsh (McLaren) et Christian Horner (Red Bull) pensent tous qu'il faut la réexaminer.
 « Personnellement, j'ai toujours été favorable à l'idée de deux arrêts obligatoires », a dit Christian Horner à Reuters.
Martin Whitmarsh, également président de l'association des écuries de F1 (FOTA), a souligné : « Là, la différence entre les différents types de pneus n'a pas été aussi grande que ce que l'on prévoyait. Je pense que tout le problème réside dans les pneus. »
Le Grand Prix de Bahreïn était censé donner le coup d'envoi d'une saison 2010 spectaculaire, mais il s'est transformé en une procession souvent ennuyeuse qui a immédiatement provoqué des appels à des changements du règlement de la formule 1.Avec la disparition des ravitaillements en carburant et des différences de...

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