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Algérie : "conférence sur le terrorisme" dans le Sahel mardi à Alger (ministère)

L'Algérie accueillera mardi une conférence ministérielle de coordination entre les pays de la région sahélo-saharienne sur "la recrudescence du terrorisme", a indiqué samedi le ministère algérien des Affaires étrangères.

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad prendront part à cette rencontre, selon la même source.

La conférence sera consacrée "à une évaluation de la situation qui prévaut dans la région, en particulier sous l'angle de la recrudescence des actes terroristes et de la menace que représente ce fléau et ses connexions avec le crime transnational organisé et les trafics de tous genre, sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région", a précisé le ministère dans un communiqué, cité par l'agence algérienne APS.

La conférence doit permettre aux pays participants d'"examiner et arrêter les mesures, au plan bilatéral et régional, pour éradiquer ce fléau ainsi que les voies et moyens de la relance du développement économique au profit des populations de cette région", a ajouté la même source.

La région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités des groupes islamistes qui se réclament d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Ces groupes maintiennent une certaine pression sur les forces de sécurité algériennes, régulièrement visées par des attentats dans certaines zones du pays.

Plusieurs ressortissants étrangers ont également été enlevés ou détenus au Mali et au Niger ces derniers mois, des actions revendiquées par Aqmi.

Une otage espagnole Alicia Gamez a été libérée le 10 mars par un groupe d'Aqmi mais quatre Européens, deux de ses compatriotes et deux Italiens sont toujours détenus dans le Nord du Mali.

Un Français, Pierre Camatte a également été libéré le 23 février peu après la remise en liberté par le Mali de quatre hommes - deux Algériens recherchés dans leur pays, un Mauritanien et un Burkinabé, soupçonnés de terrorisme. Alger et Nouakchott avaient alors protesté contre ces libération, rappelant leur ambassadeur respectif pour consultations.

Vendredi, le Rassemblement national démocratique (RND) du premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a exprimé son "rejet de toute velléité d'ingérence extérieure" dans la région africaine du Sahel.

Le RND a également exprimé sa "profonde préoccupation" devant la propagation du danger terroriste dans la région du Sahel, "phénomène accompagné et nourri, par des trafics multiples, y compris le trafic de drogue".

Cette région du Sahel est également l'objet de trafics et de contrebande en tous genres de la part de groupes relevant de la criminalité organisée, dénonce aussi régulièrement Alger.

L'Algérie accueillera mardi une conférence ministérielle de coordination entre les pays de la région sahélo-saharienne sur "la recrudescence du terrorisme", a indiqué samedi le ministère algérien des Affaires étrangères.
Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie,...