Les 8 robes de plus de 1 m de haut, dont les couleurs rappellent la Vierge (bleu et blanc) ou les différents moments de l'année liturgique - tels le vert et le violet pour le carême - sont destinées à remplacer les riches parures offertes aux XVIIIe et XIXe siècle comme ex-voto à cette Vierge vénérée comme protectrice de la maternité.
Le président de l'Association pour la promotion du patrimoine de la Daurade, René Souriac, à l'origine du projet, s'est félicité, pendant la cérémonie, de cet « hommage rendu à la création contemporaine » à travers la Vierge, qui a toujours « suscité l'expression artistique, culturelle et religieuse ».
Jean-Charles de Castelbajac a confectionné une robe « battle-dress », aux couleurs d'une tenue de camouflage « des soldats de la Paix dont la Vierge est la protectrice ».
Christian Lacroix a offert pour sa part le dessin de son modèle, tandis que Franck Sorbier a présenté une robe de fête à l'éclat doré et Jean-Michel Broc une « robe de mai » et une « robe de carême », cette dernière réalisée dans un tissu en viscose, matière issue de la transformation du « bois, produit de la Terre, notre mère à tous ».
La collection a été complétée entre autres par une créatrice de Toulouse, Françoise Navarre, et des élèves d'un lycée.
Mgr Le Gall a souligné, avant de donner sa bénédiction, « le lien fort unissant l'Immaculée Conception apparue à Bernadette Soubirous à Lourdes et Notre Dame de la Daurade » à travers les couleurs choisies par la plupart des créateurs, le bleu et le blanc.
La basilique de la Daurade doit son nom aux mosaïques à fond d'or qui ornaient le chœur de l'église primitive du Ve siècle, démolie au XVIIIe et qui a laissé la place à l'édifice actuel, de style néoclassique et reconstruit à partir de 1780.
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