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Sport - Rugby

Six nations : France-Irlande, un favori va tomber

L’entraîneur du XV tricolore, Marc Lièvremont.

N'en déplaise aux Gallois, Anglais, Écossais et Italiens, France-Irlande sera aujourd'hui au Stade de France le match vedette du deuxième week-end du Tournoi des six nations et un, sinon le, tournant de la compétition.
Dans la course par élimination qui anime les débuts de l'éternelle quête du grand chelem et dont le pays de Galles a déjà été victime par sa défaite samedi dernier à Twickenham, un des deux grands favoris de l'avant-Tournoi va tomber.
Français et Irlandais abordent le match avec une victoire à l'extérieur à leur actif, sur l'Écosse 18-9 pour les Bleus, sur l'Italie 29-11 pour les Verts.
Victoires certes acquises chichement et face aux deux équipes qui se disputent régulièrement la dernière place mais victoire essentielle pour une toujours piégeuse entrée dans la compétition.
Français et Irlandais abordent aussi le match avec un « appétit d'ogre », pour reprendre une expression de l'entraîneur du XV de France, Marc Lièvremont.
Les Bleus « veulent exister » comme dit leur demi de mêlée Morgan Parra et pour y parvenir se sont donné deux objectifs.
Ils veulent aligner trois victoires consécutives pour la première fois depuis le début de l'ère Lièvremont, il y a deux ans, et gagner le Tournoi, parler de grand chelem étant encore interdit dans leur retraite de Marcoussis.
De grand chelem, les Irlandais en parlent. Ils proclament même leur ambition d'en réaliser un second après celui qu'ils ont acquis l'an dernier pour la première fois depuis 1948.
« Nous ne voulons pas attendre 61 années pour gagner à nouveau, dit leur capitaine Brian O'Driscoll. Jamais l'Irlande n'a disposé d'une génération de joueurs aussi exceptionnelle. Il faut en profiter. Le grand chelem de l'an dernier ne doit être qu'un début. »

Duels
Brian O'Driscoll, « BOD » pour les Irlandais qui arborent des tee-shirts frappés du slogan « In BOD We trust », parodie du « In God We trust » qu'arborent les billets de dollars américains, est le fer de lance de cette génération.
À ses côtés, samedi, seront quelques-uns des meilleurs joueurs du monde à leur poste, son complice au centre Gordon d'Arcy, l'arrière Rob Kearney, le troisième ligne centre Jamie Heaslip, le deuxième ligne Paul O'Connell.
Le duel entre les paires de centre O'Driscoll-D'Arcy et Yannick Jauzion-Mathieu Bastareaud, et ceux qui opposeront Lionel Nallet à Paul O'Connell, et Imanol Harinordoquy à Jamie Heaslip donneront du piment à la rencontre. Un autre duel entre les piliers Thomas Domingo et John Hayes aura une saveur que résume les mensurations des deux hommes : 1,73 mètre, 106 kilos pour le Français, 1,93 mètre, 125 kilos pour l'Irlandais.
C'est pourtant de deux autres Français, les demis Morgan Parra et François Trinh-Duc, que dépendra peut-être le sort du match.
À 21 et 23 ans, après respectivement 13 et 16 sélections, ils ont encore tout à prouver, à commencer par leur capacité à peser sur le jeu et à assurer du liant entre avants et trois-quarts.
D'autres y sont arrivés avant eux depuis le match du 19 mars 2000 où Brian O'Driscoll avait explosé sur la scène internationale à 21 ans grâce au triplé d'essais qui avait donné à l'Irlande une victoire 27-25.
L'Irlande est aujourd'hui sur une série de 12 matches sans défaite, onze victoires et un nul, toutes compétitions confondues, mais cette victoire reste la seule qu'elle ait remportée au Stade de France depuis que le Tournoi est passé à six nations, il y a dix ans.
N'en déplaise aux Gallois, Anglais, Écossais et Italiens, France-Irlande sera aujourd'hui au Stade de France le match vedette du deuxième week-end du Tournoi des six nations et un, sinon le, tournant de la compétition.Dans la course par élimination qui anime les débuts de l'éternelle quête du grand chelem et dont le pays de Galles...

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