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Moyen Orient et Monde - Sri Lanka

Le président sortant réélu, son rival rejette le résultat

Le président Mahinda Rajapakse. Andrew Caballero-Reynolds/Reuters

Le président sortant du Sri Lanka Mahinda Rajapakse a été réélu dans un climat de tension extrême et au terme d'une féroce bataille contre son ex-chef des armées qui a été encerclé hier dans son hôtel par des soldats armés. Le chef de l'État, qui dirige le pays depuis 2005, a largement remporté la présidentielle avec 57,9 % des voix, a annoncé hier la commission électorale, confirmant les précédentes annonces de la télévision d'État et les résultats partiels.
« C'est une victoire pour le peuple », a déclaré M. Rajapakse après l'annonce formelle de sa victoire. « Je remercie ceux qui ont voté pour moi et ceux qui ne l'ont pas fait. Je travaillerai pour tous. » Sarath Fonseka, son principal adversaire qui a recueilli 40,1 % des voix, a rejeté le résultat. « L'enthousiasme du peuple que nous avons noté pendant la campagne n'est pas le reflet de ce résultat », a-t-il dit. « Nous n'accepterons jamais ce résultat », a-t-il insisté, précisant qu'il le contesterait devant la justice.
Ce premier scrutin d'après-guerre s'est déroulé dans un climat tendu après une campagne émaillée de violences, avec au moins quatre morts et un millier d'incidents recensés par la commission électorale.
La tension est montée d'un cran lorsque quelque 80 soldats armés ont encerclé l'hôtel de luxe où se trouvait l'ex-
général Fonseka, dans le centre de Colombo. Les troupes ont été déployées après une information selon laquelle des déserteurs de l'armée se trouveraient à l'intérieur, a déclaré un porte-parole de l'armée, le général Udaya Nanayakkara, affirmant qu'il s'agissait simplement d'une mesure de précaution n'altérant pas la liberté de mouvement de l'ex-général. L'ex-général a pu cependant ensuite quitter mercredi l'hôtel où il était resté bloqué toute la journée. Sarath Fonseka a déclaré que le gouvernement avait l'intention de le tuer en lui retirant son personnel de sécurité. « Ils se comportent comme des meurtriers. » Selon son porte-parole, Mano Ganeshan, l'ex-général a demandé la protection d'un « pays voisin » pour assurer sa sécurité.
Le président sortant du Sri Lanka Mahinda Rajapakse a été réélu dans un climat de tension extrême et au terme d'une féroce bataille contre son ex-chef des armées qui a été encerclé hier dans son hôtel par des soldats armés. Le chef de l'État, qui dirige le pays depuis 2005, a largement remporté...

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