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Sport

Un tournoi féminin à la sauce belge

Si Serena Williams, déjà victorieuse à quatre reprises, est la reine de Melbourne, ce sont les Belges Justine Henin et Kim Clijsters qui promettent d'animer l'Open d'Australie à partir de lundi.
Dans les bureaux de la WTA, l'organisme qui gère le circuit féminin, on s'en frotte les mains. Les retours de Clijsters l'été dernier et de Henin, annoncé durant l'automne, ont remis à la une un sport rythmé par la domination chaotique des sœurs Williams et l'arrivée massive de joueuses en provenance des pays de l'Est.
Les deux Belges, chacune dans son style, apportent une touche différente au tennis féminin qui a tendance à uniformiser les jeux et les caractères. Que Clijsters ait gagné l'US Open en septembre, quelques semaines seulement après son retour, et soulevé le trophée en compagnie de sa petite fille aura fait plaisir à tous ceux qui commençaient à se lasser d'un spectacle monocorde.
Henin rêve aujourd'hui d'un come-back similaire, après avoir démontré il y a une semaine à Brisbane qu'elle n'était pas revenue pour faire de la figuration. Pour son tournoi de rentrée après 18 mois de retraite, elle a atteint la finale, ne s'inclinant qu'au tie-break du troisième set face à... Kim Clijsters lors d'un duel que beaucoup rêvent de revoir à Melbourne.

Les sœurs Williams entre elles
La possibilité d'un 24e face-à-face entre les deux ex-n° 1 mondiales a pris corps vendredi lors du tirage au sort qui a placé les deux Belges dans le même quart de tableau. À moins que Dementieva, Pennetta ou Petrova s'en mêlent, le grand rendez-vous est fixé pour les quarts de finale.
Le public de Melbourne devrait pencher pour Clijsters, considérée pratiquement comme une Australienne depuis son idylle avec Lleyton Hewitt. Ce soutien pourrait être précieux dans sa quête d'une première victoire à l'Open d'Australie, après quatre demi-finales et une finale, perdue contre... Henin en 2004.
Le chemin est escarpé toutefois car, outre Henin, la Flamande retrouve dans sa moitié de tableau la plupart des favorites du tournoi, à commencer par les Russes Dinara Safina, Svetlana Kuznetsova et Maria Sharapova.
L'autre moitié de tableau est encadrée par les sœurs Williams, Serena, n° 1 mondiale en haut, Venus, n° 6 en bas. Si la seconde n'a jamais vraiment brillé à Melbourne, Serena a gagné quatre fois le tournoi, uniquement des années impaires (2003, 2005, 2007 et 2009).
« Je sais, je sais, on est en 2010, une année paire, ne m'en parlez pas », minaude la cadette des « sisters », grandissime favorite, surtout depuis le tirage au sort qui lui a ménagé un tableau aux « petits oignons », sans danger prévisible au moins jusqu'aux quarts de finale.

Si Serena Williams, déjà victorieuse à quatre reprises, est la reine de Melbourne, ce sont les Belges Justine Henin et Kim Clijsters qui promettent d'animer l'Open d'Australie à partir de lundi.Dans les bureaux de la WTA, l'organisme qui gère le circuit féminin, on s'en frotte les mains. Les retours de Clijsters l'été dernier et...

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