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Irak : sept mort dans des attentats contre des policiers (police)

 

Sept personnes ont été tuées jeudi avant l'aube dans des attentats contre des maisons de policiers irakiens, qui ont notamment visé un chef anti-terroriste dans une localité près de Ramadi (ouest), a affirmé un officier de police.

Le colonel Walid al-Hiti, le chef de la lutte anti-terroriste de la ville de Hit, 60 km au nord-ouest de Ramadi (ouest de Bagdad), a survécu à l'attaque contre sa maison contrairement à ce qu'avait affirmé dans un premier temps un autre officier, Fadel Nimrawi à l'AFP.

"Son frère Saad al-Hiti est mort pas Walid", a précisé le lieutenant de police Ezzedine Adel, chargé de l'enquête, soulignant que le colonel n'était pas présent chez lui au moment de l'attaque.

Il a ajouté toutefois que la femme et la mère du colonel Hiti avaient trouvé la mort dans l'attaque de leur maison, dans le centre de la ville, qui a été détruite par l'explosion de la bombe.

Quatre personnes, dont un nourrisson et un policier, ont également été tués dans l'attaque de trois autres maisons appartenant à d'autres policiers, selon les deux officiers.

"Aux environs de 03H00 (minuit GMT), des bombes placées à côté des chambres à coucher de quatre maisons appartenant à des policiers, dont Walid al-Hiti, ont explosé. Sept personnes sont mortes", avait précisé le colonel Fadel.

Il a ajouté que plusieurs personnes avaient été interpellées peu après et les entrées de la ville de Hit étaient bloquées par les forces de sécurité.

Walid al-Hiti fut un des policiers ayant engagé la lutte contre el-Qaëda dans cette région de la province d'Al-Anbar, une ancienne place forte de l'insurrection avant que des chefs tribaux retournent leurs armes contre le réseau d'Oussama Ben Laden.

Ces attaques sont intervenues une semaine après le double attentat suicide de Ramadi, la capitale d'Al-Anbar, qui a fait 23 morts et blessé le gouverneur de la province Qassem Mohammed Abed.

Ces attentats ont illustré une nouvelle fois le changement de stratégie de l'insurrection irakienne qui s'attaque depuis août aux symboles de l'Etat à deux mois des élections législatives pour tenter déstabiliser le gouvernement.

El-Qaëda a revendiqué cet attentat.

Le 3 décembre, le chef antiterroriste de la province irakienne de Salaheddine avait été tué dans un attentat suicide à Tikrit, la capitale de la province de Salaheddine.

Le lieutenant-colonel Ahmed al-Fahal avait participé en 2007 aux opérations pour défaire el-Qaëda dans la province, devenue après l'invasion de l'Irak par l'armée américaine en 2003 un foyer de l'insurrection sunnite.

Agé d'une quarantaine d'années et ancien officier dans l'armée de l'ancien président irakien Saddam Hussein, Ahmed al-Fahal avait échappé à plusieurs tentatives d'assassinat.

 

 
Sept personnes ont été tuées jeudi avant l'aube dans des attentats contre des maisons de policiers irakiens, qui ont notamment visé un chef anti-terroriste dans une localité près de Ramadi (ouest), a affirmé un officier de police.
Le colonel Walid al-Hiti, le chef de la lutte anti-terroriste de la ville de Hit, 60 km au nord-ouest de Ramadi...