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Nucléaire : l'ultimatum de l'Iran ne change rien à la situation, pour Berlin

Le ministère allemand des Affaires étrangères a estimé samedi que l'ultimatum d'un mois donné par l'Iran aux grandes puissances pour accepter un échange d'uranium selon ses propres termes, ne changeait rien à la situation.

Pour Berlin, "la situation n'a pas changé. La proposition de la communauté internationale (celle de l'AIEA, ndlr) reste valable. L'Iran devrait enfin saisir cette opportunité", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère.

La télévision publique iranienne avait affirmé un peu plus tôt, citant le ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, que "la communauté internationale a juste un mois pour se décider" à accepter ou non les conditions de Téhéran, "sinon, Téhéran enrichira l'uranium à un niveau supérieur", avant d'ajouter: "ceci est un ultimatum".

L'enrichissement de l'uranium dont l'Iran dit avoir besoin pour le réacteur de recherche médicale de Téhéran, est au centre d'un bras de fer avec les grandes puissances, qui redoutent que la République islamique ne veuille produire de l'uranium à des fins militaires, malgré ses démentis répétés.

L'Iran a refusé un projet d'accord de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prévoyant que Téhéran fasse enrichir à 20% par la Russie la plus grosse partie de son uranium faiblement enrichi pour obtenir en retour du combustible pour son réacteur de recherche de Téhéran.

Cet accord devait permettre d'apaiser les inquiétudes de certaines capitales occidentales.

Mardi, les autorités ont cependant déclaré que l'Iran était ouvert à un échange de son uranium faiblement enrichi à l'étranger mais ont demandé qu'un tel échange se fasse par étapes.

Le refus iranien de sa proposition a entraîné une condamnation de Téhéran par l'AIEA et la menace de nouvelles sanctions internationales à l'ONU.

L'Iran est visé par cinq résolutions du Conseil de sécurité, dont trois assorties de sanctions, pour son refus de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.

Le ministère allemand des Affaires étrangères a estimé samedi que l'ultimatum d'un mois donné par l'Iran aux grandes puissances pour accepter un échange d'uranium selon ses propres termes, ne changeait rien à la situation.
Pour Berlin, "la situation n'a pas changé. La proposition de la communauté internationale (celle de l'AIEA, ndlr)...