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Sport - Athlétisme

Usain Bolt fait des jaloux en France

Joël Abati, Tony Estanguet et les médaillés français de l'année tirent tous un coup de chapeau à Usain Bolt et lui emprunteraient bien ses enviables qualités. Lors de la « Semaine olympique » rassemblant une centaine de médaillés français de l'année 2009, ils ont confié être jaloux de l'audace, la décontraction et l'explosivité de l'athlète de l'année. S'il prend souvent la pause de Bolt après un exercice, le gymnaste Thomas Bouhaïl, champion d'Europe au saut de cheval, serait « prêt à manger, même de bon matin, les mêmes nuggets (que le Jamaïcain), surtout s'ils me font autant d'effet ». Le matin aussi, le champion du monde de handball Joël Abati serait prêt « à avaler n'importe quelle boisson à la noix de coco, surtout si elle me donne autant d'explosivité ». Le champion du monde Tony Estanguet aimerait « pouvoir, en une fraction de seconde, passer, comme Bolt, de la décontraction à la concentration. Avant le départ, je me sens incapable de faire le show, genre la majorette avec ma pagaie ». Avant un combat, la championne du monde de taekwondo Gwladys Epangue aimerait « faire ainsi la fanfaronne ». « D'un autre côté, si une fille le faisait, cela ne serait certainement pas aussi bien perçu », note-t-elle cependant.

Sa décontraction est très demandée
Médaillée mondiale de bronze en course en ligne, la kayakiste Anne-Laure Viard envie à Usain Bolt « son temps de réaction au départ. Absolument pas explosive, je suis incapable de contrôler une anticipation de départ comme lui ».
Vice-championne d'Europe de BMX, Laetitia Le Corguillé adopterait « sa décontraction avant la course. Elle me serait utile du départ à la fin de mes runs ». Championne d'Europe de judo, Lucie Décosse lui emprunterait aussi « sa décontraction avant la course, lui permettant de ne jamais montrer aucune peur. J'y arrive seulement sur le tatami. J'aimerais tant y arriver avant le combat ». Cette décontraction est encore visée par le vice-champion du monde de tir à l'arc par équipes Romain Girouille : « Être capable de passer, en une seconde, de la décontraction à la concentration, de zapper ainsi tel ou tel contexte, me serait très précieux », dit-il. Preneur de sa décontraction, le champion d'Europe d'aviron Jean-Christophe Bette l'est avec un bémol : « Si je faisais le show juste avant d'embarquer dans un bateau long, ça casserait le moral de mes équipiers. Partant pour de la vraie souffrance, je doute qu'ils apprécient. » Pourtant, le vice-champion du monde d'aviron Julien Bahain s'y risquerait bien : « Réussir ainsi à faire le show et le kakou sans dynamiter une performance ferait avancer notre sport en le rendant plus accessible. »

Un peu de sa cuisse
Médaillée mondiale de bronze en planche à voile, Charline Picon grignoterait à Usain Bolt « un peu de ses cuisses et, bien sûr, une bonne dose de sa confiance sans faille ». Le vice-champion du monde de lutte Mélonin Noumonvi se contenterait « simplement de sa régularité dans les résultats, certainement le fruit de son perpétuel détachement ». La vice-championne du monde de sabre par équipes Solenne Mary se contenterait « d'être juste la meilleure du monde, donc d'avoir un titre de championne du monde ». Plus simplement, le vice-champion du monde d'aviron Frédéric Dufour lui emprunterait « juste son compte en banque ».
Joël Abati, Tony Estanguet et les médaillés français de l'année tirent tous un coup de chapeau à Usain Bolt et lui emprunteraient bien ses enviables qualités. Lors de la « Semaine olympique » rassemblant une centaine de médaillés français de l'année 2009, ils ont confié être...

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