Rechercher
Rechercher

Sport

L’avenir de Roland-Garros en question

L’édition 2010 aura bien lieu à l’orée du bois de Boulogne sans grand changement à attendre. Mais qu’en sera-t-il pour 2011 ? Archives AFP

L'avenir de Roland-Garros est toujours soumis à de nombreuses interrogations, y compris celle de sa délocalisation, a déclaré hier Gilbert Ysern, directeur général de la Fédération française de tennis (FFT), lors d'une interview accordée à Reuters.
Le projet d'extension du stade vers la Porte d'Auteuil et le stade Georges-Hébert n'est toujours pas bouclé. Sa faisabilité est même remise en cause.
« On est en pleine interrogation. Le projet Hébert va être difficile à réaliser et, d'ailleurs, le maire de Paris (Bertrand Delanoë) ne s'en est pas caché lors du dernier conseil municipal, tout en confirmant son attachement à garder Roland-Garros à Paris », a dit Gilbert Ysern, qui est également directeur du tournoi. « Nos besoins sont réels. Il nous faut un court couvert et il faut que l'on s'agrandisse. C'est nécessaire pour assurer la pérennité du succès du tournoi. »
Gilbert Ysern, ancien juge arbitre de la deuxième levée du grand chelem revenu à la FFT en février dernier après une dizaine d'années passées sous d'autres cieux - l'ATP puis ASO, la société organisatrice du Tour de France cycliste -, admet que la volonté de demeurer Porte d'Auteuil est totale. Mais il n'exclut pas pour autant une délocalisation.
« On travaille sur une solution pour rester sur le site actuel mais aussi sur une éventuelle délocalisation. Nous avons déjà un certain nombre de pistes et on étudie l'impact qu'elles auraient sur le public, les partenaires, les médias », explique-t-il. « On en est au stade du défrichage. » Et si la préoccupation est réelle, il n'y a pas encore péril en la demeure, d'après le directeur général de la FFT.
« C'est un vrai sujet de préoccupation, mais on sait que le tournoi est fort, nous ne sommes donc pas plus inquiets que ça. On saura trouver une solution pour que le tournoi se développe », a insisté Gilbert Ysern. Pour l'édition 2010 du tournoi, qui aura bien lieu à l'orée du bois de Boulogne, aucun grand changement n'est à attendre, si ce n'est le développement de la billetterie électronique, lancée le 15 décembre dernier.
« Il n'y aura aucune modification visible importante », a dit Ysern, qui a par ailleurs fait le point sur l'organisation générale de la FFT, actuellement en pleine restructuration.
« Les organisations doivent être adaptées à une certaine vision des dirigeants. Avec l'arrivée à la présidence de Jean Gachassin, la vision a changé et c'est toute une culture d'entreprise qui doit évoluer », explique Gilbert Ysern.
« Sa vision est différente de celle de son prédécesseur : Jean est pour l'exercice du pouvoir dans la collégialité. On est une PME avec une organisation relativement lourde. C'est un gros paquebot que cette fédé et, clairement, le cap est désormais différent. On s'est mis en ordre de marche », a-t-il conclu.
L'avenir de Roland-Garros est toujours soumis à de nombreuses interrogations, y compris celle de sa délocalisation, a déclaré hier Gilbert Ysern, directeur général de la Fédération française de tennis (FFT), lors d'une interview accordée à Reuters.Le projet d'extension du stade vers la Porte d'Auteuil et le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut