Il n'a pas cité de noms, mais ses déclarations visent clairement l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi et l'ancien chef du Parlement Mehdi Karoubi, ex-candidats à la présidentielle qui affirment que le scrutin a été entaché de fraude et continuent d'appeler la population à protester. M. Larijani a comparé, pour la première fois, « l'action des chefs de la conspiration à celle des hypocrites du début de la révolution », faisant référence aux dirigeants de l'organisation des Moudjahidine du peuple qui avaient pris les armes contre le pouvoir un an après la victoire de la révolution islamique de 1979. Le pouvoir islamique avait alors lancé une guerre sans merci contre les Moudjahidine, désignés officiellement sous le terme d'« hypocrites ». Des centaines des membres du groupe avaient été exécutés et ses chefs se sont réfugiés à l'étranger, notamment en Irak où ils avaient fait alliance avec l'ex-dictateur Saddam Hussein. L'action des chefs de l'opposition actuelle est « contraire à la sécurité nationale » et constitue « un délit certain », a dit M. Larijani, les accusant d'avoir tenu des propos utilisés par « l'Occident pour affirmer que le régime islamique était désorganisé ». Il a de nouveau démenti les accusations de viols des manifestants arrêtés. « Ils mentent en affirmant que des viols avaient été commis dans les centres de détention, c'est totalement faux. »
Moyen Orient et Monde
La justice iranienne évoque les preuves d’un complot de l’opposition
OLJ / le 17 décembre 2009 à 23h40
Il n'a pas cité de noms, mais ses déclarations visent clairement l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi et l'ancien chef du Parlement Mehdi Karoubi, ex-candidats à la présidentielle qui affirment que le scrutin a été entaché de fraude et continuent d'appeler la population à protester. M. Larijani a comparé, pour la première fois, « l'action des chefs de la conspiration à celle des hypocrites du début de la révolution », faisant référence aux dirigeants de l'organisation des Moudjahidine du peuple qui avaient pris les armes contre le pouvoir un an après la victoire de la révolution islamique de 1979. Le pouvoir islamique avait alors lancé une guerre sans merci contre les Moudjahidine, désignés officiellement sous le terme d'« hypocrites ». Des centaines des membres du groupe avaient été exécutés et ses chefs se sont réfugiés à l'étranger, notamment en Irak où ils avaient fait alliance avec l'ex-dictateur Saddam Hussein. L'action des chefs de l'opposition actuelle est « contraire à la sécurité nationale » et constitue « un délit certain », a dit M. Larijani, les accusant d'avoir tenu des propos utilisés par « l'Occident pour affirmer que le régime islamique était désorganisé ». Il a de nouveau démenti les accusations de viols des manifestants arrêtés. « Ils mentent en affirmant que des viols avaient été commis dans les centres de détention, c'est totalement faux. »
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